mercredi 16 décembre 2009 par Le Mandat

Le syndicalisme a perdu tout son sens sous la refondation. Cette multitude de syndicats qui foisonnent dans les différents secteurs socio-professionnels ne sont que des caisses à résonnance au service des partis politiques. Des personnes que les bases ou les corporations ont investi comme leurs secrétaires généraux, au cours des AG, n'ont pu trouver mieux que de vendre leur âme au diable en se mettant au service des hommes politiques. Ils ont sacrifié leur conviction pour des espèces sonnantes et trébuchantes. Nombre de ces pseudos secrétaires généraux émargent à la présidence de la république. C'est ce qui explique leur double jeu au sein des syndicats. Aucune lutte pour améliorer les conditions de travail dans la corporation. Quand la base, dans son dernier recours, décrète des mouvements de grève pour attirer l'attention de l'autorité sur sa condition, ces judas man?uvrent pour faire échouer le mouvement. Les secrétaires généraux alimentaires n'ont aucune dignité. Nuitamment, ils vont se faire servir la soupe de Laurent Gbagbo et dans la journée ils enfilent le masque de vaillant combattant et de tribun. A travers ces SG, les frontistes ont infiltré tous les syndicats qui sont dûment constitués. Parmi ces taupes, nous pouvons citer ceux dont la face cachée a été mise au grand jour. Gnamien Messou du Synares, Mahan Gahé de la Centrale syndicale Dignité, Dacoury Roger du syndicat national des greffiers de Côte d'Ivoire (Synagci), Comoé Mesmin du Midd etc Cette liste ne saurait être exhaustive. Ces illustres SG ont un dénominateur commun : celui, d'être un espion de Laurent Gbagbo. Animé d'hypocrisie et de mauvaise foi, ils feignent au grand jour d'être de fervents défenseurs de la cause commune et pourtant leur mission est dictée depuis le palais. Ces suppôts des frontistes ne manquent pas d'occasion pour faire allégeance au grand chef et lui rendre compte de la mission secrète. Les bruits de tonneaux vides que certains de ces SG, à l'image de Dacoury Roger, essaie d'entretenir pour se donner de l'importance aux yeux de leurs camarades ne sont qu'un chapitre de leur cahier de charges. Ce sont des trouble-fête qui en réalité tuent les syndicats par leurs actes de trahison.
JN

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