mardi 15 décembre 2009 par Le Quotidien

Les Raéliens de Côte d'Ivoire ont commémoré le 13 décembre dernier à l'hôtel du district d'Abidjan l'anniversaire de la première rencontre entre le prophète Raèl et Yahvé, le représentant des Elohim. A cette occasion le Guide Evêque Ya Boni a prononcé une conférence publique sur le thème : Cinquantenaire d'indépendance des Etats africains : bilan et perspectives. A cette tribune, le Guide Raélien qu'assistaient plusieurs de ses compaires a dressé un sombre bilan des 50 ans d'indépendance des Etats africains. Pour Ya Boni, avant la colonisation, il existait des ethnies qui étaient des nations, car chaque ethnie était une nation qui avait sa culture, ses religionstotalement différentes de ce qui existe maintenant. A la décolonisation, il y a eu un simulacre de décolonisation. Cela veut dire que des gens qui n'ont jamais mis les pieds en Afrique se sont partagé ce continent . D'où son appel en faveur du retour aux frontières et traditions coloniales ; aux religions précoloniales et à tout ce qui était avant, notamment la façon de s'habillerPourquoi copier le colonisateur qui est venu de façon sanguinaire piller l'Afrique, réduire les gens à l'esclavage , a exhorté le prophète Raèl dans son message dont copie a été remise à la presse. Qui, après avoir volé longtemps dans les ailes des dirigeants africains, a appelé à la révolution culturelle, si Kama veut devenir indépendant, si l'Afrique veut devenir vraiment indépendante . Parce que la décolonisation pour le continent noir, c'est 50 ans perdus ; mais il n'est pas trop tard pour commencer , a rassuré pour la circonstance le messager de Raèl. Pour ce mouvement, le futur de l'Afrique réside dans une alliance économique et militaire pour se protéger des colons prêts à tout pour revenir . Par ailleurs, Ya Boni a exhorté les Etats du monde, en général et ceux d'Afrique en particulier, à se préparer à la venue des extra terrestres en 2025-2035. Il a précisé à cet effet que l'Etat qui acceptera de mettre à la disposition des Raéliens un kilomètre carré pour bâtir une ambassade où atterriront les extra-terrestres, cet Etat-là peut se frotter les mains d'être bien parti pour dominer son époque.

A cette rencontre, l'on notait la présence de chefs traditionnels et des Ong qui ont enrichi les échanges de leurs interventions.

BT.

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