Ceux qui le désirent sont candidats à la présidentielle en Côte d'Ivoire. Pour autant, un seul a encore des soucis et l'Elysée vole à son secours.
Il y a de cela quelques jours, le quotidien Le Temps évoquait un probable retrait du candidat du Rdr de la course au pouvoir en Côte d'Ivoire. Les choses se précisent. Et tout laisse convaincre indubitablement que le candidat du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara est un abonné aux polémiques qu'il crée lui-même. A peine qu'un des accords de Pretoria ait demandé au chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, d'user de l'article 48 de la Constitution ivoirienne, pour lui permettre d'être candidat dans son pays, que Dr Alassane Dramane Ouattara, s'est inscrit sur la liste des candidats à la présidentielle, sous le nom de Ouattara Alassane. Si des Ivoiriens ne l'ont pas vu naitre, ils savent cependant que l'homme a servi comme Premier ministre de feu le Président Félix Houphouët-Boigny, sous le nom de Dr Alassane Dramane Ouattara. Impensable donc qu'il utilise et se présente aujourd'hui comme candidat à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, sous une autre appellation. Problème vite perçu par ses parrains de l'Elysée. Qui savent qu'une telle attitude se heurtera forcément au pouvoir judiciaire. Et cette fois, personne ne lorgnera, ni n'accusera le pouvoir exécutif détenu par le Président de la République. Aussi selon des indiscrétions proches du dossier, l'Elysée a-t-elle envoyé des émissaires auprès du chef de l'Etat ivoirien, à la veille de la sixième (6e) réunion du Cadre permanent de concertation. Afin de désamorcer la bombe d'humiliation qui attend son poulain Ouattara. Selon toujours nos sources, les envoyés du Président français, Nicolas Sarkozy, ont enfin compris que les Ivoiriens avaient raison sur le cas Alassane Dramane Ouattara. De qui, ils disent détenir des dossiers qui portent le nom : Dr Alassane Dramane Ouattara. Ce même nom qui l'identifie, est inscrit sur tous les autres documents archivés dans les locaux du Fmi, où il a également servi. L'appeler autrement (c'est-à-dire, Ouattara Alassane), rendra leur collaboration très difficile avec lui. Les deux camps se trouvent aujourd'hui dans un cas d'arrangement. Pour permettre une porte de sortie honorable au président du Rdr. Ainsi, les grandes oreilles rapportent que les émissaires de Sarkozy ont suggéré au Président Laurent Gbagbo de peser de tout son poids, pour au moins, aider le "bravetchê " à occuper un poste dans une institution internationale. Où il y représentera la Côte d'Ivoire. En retour, si les choses se passent comme ils le souhaitent, et si le chef de l'Etat accepte de gérer ce dossier sensible, alors injonction sera faite au président du Rdr, de la part de l'Elysée, pour qu'il se retire de la course à la présidentielle en Côte d'Ivoire. Pour la simple raison qu'il part déjà sur une fausse base. Pendant ce temps, les treize (13) autres candidats officiellement déclarés par le Conseil constitutionnel ivoirien, pour l'élection présidentielle de 2010, attendent impatiemment le coup d'envoi de la campagne présidentielle.
Frimo K. Djipro
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