jeudi 3 décembre 2009 par Le Mandat

C'est aujourd'hui que se tient dans la capitale burkinabé, à Ouagadougou, la première réunion du cadre permanent de concertation (CPC), après le rendez-vous avorté du 29 novembre devant conduire les ivoiriens aux urnes pour désigner leur nouveau président démocratiquement élu. Même si le facilitateur de la crise ivoirienne et le chef de l'Etat, avant cette rencontre, ont plus ou moins coupé l'herbe sous les pieds des membres de cet organe de décision, en affirmant que pour cette ultime rencontre, la question d'une nouvelle date n'est pas à l'ordre du jour, il faut également indiquer que la plupart des ivoiriens n'entendent pas les choses de cette oreille. Car leur première préoccupation, c'est d'être situé sur une nouvelle date qui, cette fois, doit être définitive. Afin d'écourter la souffrance des populations en mal de paix et de bien être social depuis le 19 septembre 2002, date du déclenchement de la crise. Ainsi, ceux qui se sont montrés plus objectifs en mettant la pression sur le pouvoir et sur la commission électorale indépendante ont indiqué des dates en vue de signifier à ceux-ci, qu'à partir de maintenant les élections sont possibles. D'abord, c'est le président du Rdr, Alassane Ouattara, qui au cours de l'une de ses tournées a indiqué que le scrutin présidentiel peut se tenir en janvier 2010. En tant que membre du CPC, le président du Rdr est l'une des personnes ressources, mieux placée, pour apprécier les tenants et les aboutissants d'une telle affirmation. Ensuite, il y a le président de l'Udpci, qui soutient pour sa part, que le mois de février est favorable pour la prochaine présidentielle. La troisième personne à proposer une autre date est la seule candidate à cette course à la présidentielle, Mme Jacqueline Oble , qui a affirmé, lors de l'une de ses sorties, que les ivoiriens n'auront plus d'obstacles en mars 2010 pour élire leur nouveau président. Enfin, la quatrième date pour cette élection aurait été proposée par un magistrat proche du parti au pouvoir, occupant un poste de directeur à l'Oni. Celui-ci dans un document qu'il a produit, aurait indiqué que les ivoiriens iront aux élections le dimanche 10 octobre 2010. Alors, que Compaoré et Laurent Gbagbo ainsi que la Cei situent clairement les ivoiriens sur cette date qui constitue le seul pôle d'attraction devant donner un véritable sens au CPC de ce jour.
Laure Gozo

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