Après leur réflexion sur le processus de sortie de crise, les femmes de Bouaké ont exprimé leur indéfectible attachement et leur soutien sans faille au Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, samedi dernier à la place du carnaval de Bouaké. Parce qu'il est en train de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, c'est-à-dire parvenir à organiser des élections justes, transparentes et ouvertes à tous en vue de permettre au pays de retrouver sa place dans le concert des nations. C'est pourquoi, dans la motion de soutien qui a été lue par leur porte - parole, Mme Ouattara Yah Touré, les femmes de Bouaké ont indiqué qu'elles ont pris acte du report du premier tour de l'élection présidentielle, initialement prévu pour le 29 novembre prochain. Dans le même ordre d'idées, elles ont encouragé le Premier ministre à poursuivre sans relâche l'application des recommandations de l'Accord politique de Ouagadougou et de maintenir le cap pour réussir la sortie de crise. Pour le commandant de la zone 3, le chef de bataillon Chérif Ousmane, le Premier ministre mérite d'être soutenu par tous les Ivoiriens pour le travail qu'il a abattu depuis sa prise de fonction jusqu'aujourd'hui. Parce que selon lui, aujourd'hui, grâce à ses actions, la Côte d'Ivoire a franchi plusieurs étapes dans le cadre du processus de sortie de crise. Notamment la confection et l'affichage de la liste électorale provisoire dans les différents centres de collecte à travers la Côte d'Ivoire. Et surtout la publication vendredi dernier de la liste des candidats retenus à l'élection présidentielle par Paul Yao N'Dré, le président du Conseil constitutionnel. Chères mamans, les Forces nouvelles prennent l'engagement d'aider et de soutenir votre fils à réussir sa mission, celle de sortir la Côte d'Ivoire définitivement de la crise à travers l'organisation d'une élection dont les résultats seront incontestables, a-t-il déclaré. Interrogé sur la signature des décrets portant sur harmonisation des grades et réintégration des militaires déserteurs des Fds-ci qui ont rejoint les rangs de l'ex-rébellion par le Président Laurent Gbagbo lors de la visite d'Etat qu'il vient d'effectuer dans la région du Worodougou, du 16 au 20 novembre dernier, le commandant Chérif Ousmane n'a pas souhaité se prononcer sur la question. Préférant laisser le soin à ses supérieurs hiérarchiques habilités à le faire.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional