samedi 21 novembre 2009 par Le Temps

Les choses n'ont pas traîné. Saisie jeudi, la Fifa, réunie en comité exécutif, vient de rejeter la requête de l'Irlande. Le match France-Eire, qui a basculé sur la double main de Thierry Henry, ne sera pas rejoué. La Fifa n'a pas traîné. Saisie jeudi, par l'Irlande, l'instance mondiale, réunie en comité exécutif, a confirmé ce midi, que le barrage retour du Mondial 2010 France-Eire, marqué par une main de Thierry Henry, ne pourrait pas être rejoué. "Les décisions de l'arbitre sur des faits en relation avec le jeu sont sans appel, rappelle la Fifa, citant les Lois du jeu. L'arbitre ne peut revenir sur une décision que sous réserve que le jeu n'ait pas repris ou que le match ne soit pas terminé. Les décisions de l'arbitre sur des faits en relation avec le jeu sont sans appel, y compris la validation d'un but et le résultat du match. L'arbitre ne peut revenir sur une décision que s'il réalise que celle-ci n'est pas la bonne ou, à sa discrétion, après avoir consulté un arbitre assistant ou le quatrième officiel, le tout sous réserve que le jeu n'ait pas repris ou que le match ne soit pas terminé" , précise encore la Fifa.

Trapattoni en était sûr

Même si une telle décision était attendue, la FFF l'a accueilli avec soulagement. L'instance dirigeante française a "pris acte" de cette décision, tout ne souhaitant "pas apporter de commentaire." Voilà qui devrait mettre un terme aux espoirs irlandais. Même si, comme l'avait dit le sélectionneur Giovanni Trapattoni après la rencontre, il n'y avait aucune raison d'y croire, la Fédération irlandaise avait donc saisi jeudi la Fifa, soutenue par le Premier ministre Brian Cowen.
Les autorités des deux pays avaient toutefois évité de transformer les polémiques en incident diplomatique. Interrogé jeudi sur le sujet, Nicolas Sarkozy avait refusé de se mêler. "J'ai dit à Brian Cowen combien j'étais désolé pour eux" , avait déclaré le président français, en marge du sommet des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles. "Mais ne me demandez pas de me substituer à l'arbitre, aux instances du football français, aux instances du football européen: laissez moi à ma place" , avait-il plaidé. Une telle attitude n'est pas de mise sous toutes les latitudes : l'Egypte a rappelé jeudi pour consultations son ambassadeur à Alger, afin de protester contre les violences survenues à Khartoum, mercredi, après la victoire de l'Algérie en match d'appui du Mondial 2010.

MAXIFOOT

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