samedi 21 novembre 2009 par Nord-Sud

Combien de décrets ont été signés par le président Laurent Gbagbo ?
Aujourd'hui nous avons sept décrets, deux arrêtés et deux décisions signées par moi-même. Ils règlent le problème des grades. Parce que pendant la guerre la rébellion avait ses propres grades ; c'est ce qu'il fallait harmoniser. C'est ce que nous avons fait par la mise en place d'une commission mixte FaFn-Fds (Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et Forces de défense et sécurité (Fds). Grand-Bassam a rendu ses conclusions, le chef de l'Etat vient de valider. C'est un pas majeur parce que c'était le problème le plus difficile.

Ces décrets concernent combien d'éléments?
Ils concernent 398 éléments des Fds qui sont partis dans le camp rebelle. Il fallait faire en sorte qu'il n'y ait pas de grades supérieurs au niveau des FaFn au regard des grades des Fds dans une même promotion.

Un sous-officier parti dans la rébellion avant 2002, où il est devenu officier, gardera-t-il son grade d'officier?
Non pas du tout ! Il y a eu des cas extrêmes, celles des commandants de zones. L'accord politique de Ouaga a réglé ces cas par une ordonnance. L'ordonnance n'est pas tellement du goût des commandants de zone. C'est une décision pour rapprocher les points de vue afin de définir le sort définitif des commandants de zone.

Peut-on dire que tout est réglé?
Tout n'est pas réglé, mais l'essentiel l'a été. Dès que j'arrive à Abidjan lundi, nous allons entamer les réunions pour aplanir les derniers problèmes.

Que veulent-ils?
Ils souhaitent qu'on rédige des modalités claires par eux. De leur départ à la retraite, ou de leur insertion dans l'armée. Ils sont prêts à venir à Abidjan pour les discussions, contrairement aux discussions précédentes où il fallait leur courir après.

Le général Bakayoko a souligné des difficultés à Mankono, quelles sont ces difficultés ?
Le général Bakayoko a parlé d'un décret qui doit être pris par le ministre de l'intérieure concernant les policiers. En fait, il y a 300 élèves sous-officiers formés par l'Unipol (police des Nations Unis) qui doivent normalement entrer à l'école nationale de police après les élections. Cela doit être appuyé par un texte, ce qui n'est pas fait. Ensuite, l'accord politique de Ouaga dit qu'un mois après il fallait rétablir les salaires. Nous avons rétabli les salaires 30 des militaires FaFn. Ceux qui était chez Fds avant d'aller chez les FaFn. Par contre il y a 10 policiers qui n'ont pas encore retrouvé leurs salaires. Il reste encore un décret à signer par le président qui porte sur le statut des élèves sous-officiers admis à l'école nationale de police.

Retranscrit par P.A.T sur Rfi

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