vendredi 20 novembre 2009 par L'intelligent d'Abidjan

La maison d'édition Nei-Ceda a procédé le samedi 14 novembre dernier à la cérémonie de présentation officielle, à l'Inades à Cocody, du livre ?'Le printemps de la fleur fanée''.

Après son premier ouvrage ?'La voix de la rue'' ? ouvrage au programme en classe de 4è, l'auteur Sylvain Kean Zoh fait reparler de lui. Le nouveau-né, ?'Le printemps de la fleur fanée'', précise l'auteur, est un plaidoyer en faveur du phénomène des enfants de la rue. A l'en croire, environ cent millions d'enfants dans le monde vivent abandonnés dans la rue et trois cents mille enfants errent dans les rues en Côte d'Ivoire. Face à ce phénomène alarmant, l'auteur avocat défenseur d'aide à l'enfance en difficulté, a demandé aux Ivoiriens de tendre la main aux enfants de la rue, qui, précise-t-il, s'ils sont soutenus, sont capables de réaliser une insertion réussie dans la société ivoirienne. Telle est la trame de son nouveau livre. Notre monde fabrique des potentiels délinquants. Un enfant doit être bien encadré. Les parents doivent créer les conditions pour que les enfants n'entrent pas dans la rue. Il faut tendre la main à l'enfant de la rue. Pour moi, ?'le printemps de la fleur fanée'', c'est la main, l'aide et les amis qui peuvent le soutenir, c'est ça le printemps , a-t-il conseillé. Guy Lambin, Dg de Nei-Ceda, a salué les qualités de communicateur ainsi que la personnalité d'écrivain de son ?'poulain'', Sylvain Kean Zoh. C'est un jeune qui a un talent certain. Son premier livre est piraté, c'est dire que son succès est réel. J'invite l'assistance à veiller à faire en sorte que ça ne se fasse pas , a recommandé le Dg de Nei-Ceda, Guy Lambin aux amis du livre. Représentant le parrain Maurice Bandama, Foua Ernest de Saint Sauveur a traduit la fierté de l'AECI (Association des écrivains de Côte d'Ivoire) d'avoir accueilli en leur sein des jeunes écrivains aux dents longues de la trempe de Sylvain Kean Zoh. Le président de l'AECI a souligné la nécessité d'aimer la lecture. Les Ivoiriens doivent asseoir la culture du livre. Le fait d'acheter un livre dans une bibliothèque ne signifie pas qu'on a la culture du livre. Le fait d'aller dans une librairie, acheter un livre pour soi, cette culture n'est pas encore acquise en Côte d'Ivoire , s'est apostrophé le président de l'AECI, Foua Ernst de Saint Sauveur. Une dédicace a mis fin à la cérémonie de présentation de l'ouvrage de Sylvain Kean Zoh.
K.Patrick

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