jeudi 12 novembre 2009 par Le Patriote

Injures, calomnies, propos mensongers, suivis d'attaques verbales commanditées. Il ne se passe pas de jours sans que le FPI et ses satellites ne déversent leurs baves sur le président du RDR, Alassane Dramane Ouattara, candidat à la présidentielle prochaine. Commises à la tâche certainement, des personnalités issues ou proches de la Refondation, pour se faire une place dans le clan fermé, se croient obligés de s'en prendre au mentor des Républicains. L'on a lu avec beaucoup de rires mélangés à de la peine, la sortie d'un certain Kahé Eric, qui s'offusquait de ce que le candidat Ouattara a affirmé devant les journalistes, qu'il ne connaissait pas de Kahé Edouard pardon, Kaé Eric. Il n'en fallait pas plus pour que ?'le mathématicien, ingénieur- informaticien et ancien ministre'', sorte de ses gonds. Comme lui, ils sont légion dans les rangs de la Refondation à l'instar des Kabran Appia et autres ?'répondeurs automatiques'' du clan au pouvoir, qui sont chargés ?'d'abattre'' cet adversaire politique qu'est Ouattara. Ils veulent tellement réduire l'adversaire que toute leur stratégie de campagne est basée autour de sa personne. Avec un seul objectif, comment affaiblir le candidat de l'espoir? Alors, le FPI a cherché et trouvé certains subterfuges auxquels il a habitué les Ivoiriens et les observateurs de la scène politique depuis toujours : le débauchage. C'est ainsi que des informations dignes de foi font état de ce que l'un des responsables d'une agence de communication, qui avait pourtant commencé à travailler au nom et pour le compte du RDR a été ?'acheté'' par le chef de file des Refondateurs. C'est sans aucun doute sous les directives de ce dernier que Gbagbo a, pour une fois, parlé de chiffre dans son discours. C'était devant les jeunes dans la commune de Yopougon, le samedi 31 octobre dernier. L'acharnement du FPI sur le candidat Ouattara, s'il peut se comprendre dans la mesure où les deux sont des adversaires politiques, laisse tout de même perplexe au niveau de sa logique. L'on se souvient très bien que ce sont le FPI et ses alliés qui publient des résultats de sondage selon lesquels le candidat Gbagbo, également chef d'Etat sortant, caracole en tête des intentions de vote des Ivoiriens. Et que le candidat Ouattara termine à la queue du trio derrière son allié et aîné, le candidat du PDCI, le président Bédié. Alors question. Si tant est qu'ADO vient en troisième position, pourquoi, fait-il tant peur au clan FPI ? Donnés vainqueurs par les différents sondages, les Refondateurs devraient plutôt s'évertuer à consolider cette position de ?'premier de la classe''. Quel est donc ce ?'premier de la classe'' qui a une peur bleue de celui qui vient en troisième position? De deux choses l'une. Soit le ?'premier de la classe'' ne mérite pas son rang, -peut-être a-t-il fait croire qu'il est premier alors qu'il n'en est rien-, soit le troisième est, à la vérité, plus fort que lui. Dans ce cas de figure, c'est bien la seconde hypothèse qui est la vraie. En effet, ADO fait peur au FPI parce que, comme l'a reconnu Laurent Gbagbo lui-même, le président du RDR est ?'brillant et travailleur''. A ses qualificatifs, on pourrait ajouter d'autres atouts qui accentuent la peur des adversaires. Le numéro un des républicains, on le sait, est un technocrate hors-pair. Il a montré un avant-goût de sa gestion lorsqu'il était Premier ministre d'Houphouët-Boigny, de 90 à 93. En outre, il a fait ses preuves dans les plus grandes institutions financières internationales. Et contrairement à ce qui caractérise le régime des profs, ADO n'a jamais été pris à défaut dans sa gestion des affaires internationales et même locales. Il ne traîne aucune casserole et tous les efforts faits par le régime du FPI pour lui en trouver une, sont restés vains. On comprend la panique des uns et des autres.

Yves-M. ABIET

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