mardi 10 novembre 2009 par Le Nouveau Réveil

Paul Yao N'dré ou Yao N'dré Paul, est-ce la même personne ? Ce ne sera pas au juriste et au grand ( ?) constitutionnaliste, à qui nous poserons cette question pendant ses "enlevées" séances du Conseil Constitutionnel. Est-il le Paul Yao N'dré connu militant sectaire du Fpi qui a vanté le coup d'Etat du 24 décembre 1999? Ou bien est-ce Yao N'dré Paul, l'enseignant, l'intellectuel capable de faire la part des choses et de se tenir à équidistance des partis politiques pour consolider le retour tant attendu de la Paix dans notre pays ? Car il y a un temps pour provoquer les faibles et les mater lorsqu'ils veulent réagir et un autre pour dire : on les a tellement provoqués. Et ils n'ont pu réagir, c'est qu'"i'/ n'y a personne devant nous" selon Eugène Djué ; alors, allons simplement aux élections parce que nous sommes les plus forts même sans nos shukoï, ni nos Ml 24 utilisés pour bombarder les villes rebelles du Nord, nous écraserons toujours les mollesses opposants. Sinon, la décision outrancièrement médiatisée de cette institution aux ordres de Yao N'dré Paul ou Paul Yao N'dré est surprenante et non loin de la provocation pure et simple de titiller l'opposition et de l'amener à se faire brutaliser par la sentinelle soldatesque prête à tirer sur des manifestants aux mains nues.
Le comité national juridique du PDCI RDA et son excellent président. Me AHOUSSOU KOUADIO Jeannot ont éloquemment et avec brio répondu juridiquement au provocateur et controversé président du Conseil Constitutionnel. Ce qui est étonnant chez le vrai démolisseur et activiste politique du Fpi parmi "les sages" c'est ainsi que dans les pays sérieux, on désigne les membres de cette haute instance juridique, c'est son attitude à vouloir forcément faire de la politique dans une institution dont la mission essentielle est l'arbitrage des élections nationales, la présidentielle et les législatives. Cette institution existe depuis des années. Elle est connue des Ivoiriens malgré la discrétion que lui impose son rôle juridique crucial dans la régulation de la vie publique et juridique en Côte d'Ivoire ; le grand juriste national ( ?) fait du zèle. En se déplaçant pour dire aux Ivoiriens que je suis de retour, je suis bel et bien là en digne continuateur de l'oeuvre rocambolesque de Tia Koné, président de la cour suprême en cette funeste année de 2000 où tout a basculé.

Chaque fois que ces hommes des grandes missions de provocation nationale de 2000 (la chambre constitutionnelle) et de 2009 ont voulu se faire remarquer négativement sur la scène politique nationale, c'est toujours de façon maladroite et insolente. En octobre 2000, la chambre constitutionnelle devenue maintenant une haute institution juridique aux ordres a marqué négativement l'esprit des Ivoiriens en faisant balancer notre paisible et pacifique pays dans les rangs des pays instables et dangereux par l'élimination arbitraire des candidats significatifs à l'élection présidentielle de 2000. L'insécurité, la misère morale et matérielle dans lesquelles les Ivoiriens vivent aujourd'hui sont dues aux méfaits et aux injustices politiques de cette institution.
En cette année 2009, pendant cette période extrêmement délicate de sortie de crise, un activiste politique "fpiïen ou fpiiste", bien connu pour ses frasques, oublie sa mission d'impartialité pour ne pas apporter son soutien attendu à la sortie de crise par des élections apaisées et il se permet de provoquer une grande partie du peuple ivoirien regroupée au sein du Rhdp. Le militant extrémiste du FPI est en mission commandée à la tête de cette institution d'arbitrage. Il y a plus de six ans, en janvier 2003, ce monsieur, abonné aux spectacles politiques, était venu sur le plateau de la première chaîne de la télévision nationale et face à la nation, il avait brocardé les accords de Linas Marcoussis et de Kléber. Au lendemain de ces dits accords, il soutenait que "Ces accords ne sont pas au-dessus de la constitution...". C'est un tel homme qui a déjà montré des scènes de ce genre au parlement pendant le vote des lois issues des dits accords qui doit arbitrer l'élection présidentielle prochaine sous le regard complaisant du PDCI-RDA et du RHDP. Un militant activiste frontiste qui ne respecte pas la signature de celui qui l'a nommé à la tête de cette institution. Comme c'est de coutume chez les frontistes ! Il fait exprès de citer tous les accords et les décisions présidentielles liés à ces accords dans le préambule de sa décision révoltante de changer les règles du jeu mais son objectif demeure le même depuis janvier 2003: ne pas tenir compte des décisions issues de tous les accords. En citant ces décisions, ordonnance et décret présidentiels :

- les décisions n°2005-10/PR du 05 mai 2005 relative à la désignation, à titre exceptionnel, des candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2005 et n°2008-15/PR du 14 avril 2008 portant modalités spéciales d'ajustements au code électoral et la décision n°2009-18/PR du 14 mai 2009 portant détermination du premier tour de l'élection présidentielle
- l'ordonnance n°2008-133 du 14 avril 2009 portant ajustements au code électoral
- le décret n°2009-181 du 14 mai 2009 portant collège électoral de la République en vue de l'élection du président de la République de Côte d'Ivoire ;
l'activiste politique à la cour des sages fait du juridiquement correct pour faire du politiquement incorrect lorsqu'il cite les décisions relative à la désignation, à titre exceptionnel, des candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2005 et portant modalités spéciales d'ajustements au code électoral et l'ordonnance portant ajustements au code électoral. Le "Pabio de Laurent GBAGBO" ne se demande même pas pourquoi dans ces décisions et ordonnance présidentielles figurent les Représentants spéciaux du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire et du facilitateur. Que font-ils dans les textes légaux et présidentiels de la République de Côte d'Ivoire ? Est-ce possible dans un Etat souverain et stable ? Que Yao N'dré Paul nous réponde ? Parce que l'article 52 nouveau du code électoral (ajusté), par exemple, dit : " les candidatures à l'élection du président de la République sont reçues par la Commission Electorale Indépendante qui les transmet dans les soixante douze (72) heures au Conseil Constitutionnel. La Commission Electorale indépendante informe le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire et au Représentant Spécial du Facilitateur à toutes fins utiles." Ce qui, monsieur le grand défenseur ( ?) de la République, le grand patriote ( ?) frontiste devant l'Etemel, est la preuve édifiante que la République de Côte d'Ivoire n'est plus dans la normalité d'un Etat souverain et stable mais en situation criante d'un Etat institutionnellement instable et en crise depuis dix ans dont l'élection présidentielle prochaine est la porte essentielle et irréversible de sortie de crise. Avec laquelle, il ne faut surtout pas badiner comme tente de le faire actuellement le constitutionaliste ( ?) venu de Hiré. N'est-ce pas lui, Yao N'dré Paul, l'idéologue du FPI, qui "explique toujours qu'une élection qui se déroule en temps de paix, en temps normal est différente d'une élection en période de crise. En temps normal, on connaît la date, elle est inscrite dans la constitution. Tout le monde le sait..." Alors pourquoi se contrarier??? Pourquoi se dédire??? Pourquoi refuser qu'il n'y ait pas un seul espace pacifié dans ce pays pendant cette crise ??? Pourquoi provoquer inutilement ??? Et pourquoi torturer la volonté des Ivoiriens de voir cette crise finir par le verdict des urnes pour savoir finalement qui est qui dans ce pays ??? Qui a peur de qui ? Et qui a peur des élections pacifiques ?
Quant il s'agit d'organiser cette élection présidentielle à la date fixée ou de l'arbitrer et laisser les urnes triompher de leurs pensées autocratiques, les vieux démons monolithiques qui sommeillent en vous, les refondateurs, se réveillent brusquement pour tirer la Côte d'Ivoire vers le bas, dans le totalitarisme. Et comme un Tia Koné, au mois d'octobre 2000, il lira ses litanies sataniques et il n'y aura rien comme ils ont l'habitude de le dire pendant leurs réunions diaboliques en soutenant toujours que "le pouvoir, ça se gagne, ça ne se donne pas. " Et, ils savent de quoi ils parlent car le PDCI RDA et le RHDP défendent la paix et veulent mourir avec "leur paix" dans les bras afin que la Côte d'Ivoire continue de vivre pour longtemps dans le désordre institutionnel. A cause du RHDP qui étreint trop la paix qui a fini par avoir raison des membres de ce regroupement politique. Même Jésus Christ de Nazareth, l'incarnation vivante de la Paix, s'est énervé contre ceux qui avaient pris en otage la maison de son Père pour en faire un lieu de commerce, de toutes les activités mercantiles et de toutes les vilenies. Alors, si le PDCI RDA et le RHDP se réclament de Félix HOUPHOUET-BOIGNY ; doivent-ils laisser l'héritage du père fondateur détruit par des mains malfaisantes ? Toute la question est posée à tous ceux qui décident de la conduite politique à tenir dans les partis houphouétistes principalement à Aimé Henri KONAN BEDIE, le principal héritier.
Quant à nous autres, grâce à Le Nouveau Réveil, nous continuerons ce combat de la libération totale de la Côte d'Ivoire, ce combat pour notre propre libération par notre plume. N'en déplaisent aux forces tribales qui nous oppressent chaque jour pour rechigner, au nom de la tribu au pouvoir, à la tâche afin de ne pas causer du tord à mes s?urs aînées en provoquant leur divorce à cause du militantisme avéré, fidèle et loyal au PDCI RDA, à son président et au RHDP de leur petit frère que je suis. Alors Bédié, Ouattara, Anaky et Mabri, nous sommes à l'écoute ! Nous vous attendons car un complot ourdi se prépare contre vous depuis le conseil constitutionnel et ce n'est pas Paul Yao N'dré ou Yao N'dré Paul, qui n'est plus la même personne, lorsqu'il devient président du Conseil Constitutionnel qui nous contredira. Lui qui veut à tous les prix casser du Bédié depuis sa prise de fonction en annonçant les couleurs : "C'est dommage que Bédié soit candidat" !!! Ce qui veut tout dire et ceux qui veulent comprendre qu'ils le comprennent maintenant pour ne pas qu'il soit trop tard après. Parce que Bédié fait peur, il a l'aura du martyr dans cette situation, il a l'expérience de la fonction présidentielle et incame l'espérance dans le savoir faire politique à la tête d'un grand parti politique pour servir avec compétence et sérieux la Côte d'Ivoire qui renaîtra sous son autorité éclairée. Un tel grand homme d'Etat a tous les atouts pour réussir là où les refondateurs avec Laurent GBAGBO ont lamentablement échoué. Bédié est, donc, l'homme à battre. Lui qui n'est plus le même lorsqu'on l'appelle Aimé Henri KONAN BEDIE ou BEDIE KONAN Henri Aimé selon le militant frontiste du conseil constitutionnel. Pourtant, c'est bel et bien d'Henri KONAN BEDIE, le candidat du PDCI RDA à l'élection présidentielle que les Ivoiriens veulent comme président de la République parce qu'ils ont compris, après tant de désastres vécus sous la refondation que le vrai progrès pour tous et le vrai bonheur pour chacun c'est lui, Henri KONAN BEDIE, le digne héritier de Félix HOUPHOUET-BOIGNY qui l'incarne. Alors, si nous ne sommes pas encore avertis et conscients de ce que Paul Yao N'dré veut nous faire subir comme un Tia Koné en octobre 2000; continuons de croiser les bras et jouer les majoritaires atones, amorphes et veules pour attendre que le messie vienne de la communauté internationale pour sauver nos têtes; on aura nos yeux pour pleurer et des profonds regrets à exprimer. A bon entendeur salut! Car c'est maintenant que tout se joue...
Ange DAGARET DASSAUD
Membre de la Direction Nationale de Campagne du candidat du PDCI-RDA
Membre du Comité National Organisation-Mobilisation-Animation
Président de la Commission Animation
angedagaret@yahoo.fr

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