Le Burida est depuis hier, en séminaire à l'hôtel Manathan pour rentabiliser ses recettes. Les travaux du séminaire de réflexion sur le Burida, a ouvert ses portes hier, à l'hôtel Manathan à la Riviera Atoban. Gadji Celi, Pca du Burida a profité de cette occasion pour rendre un vibrant hommage au Président de la République. " Permettez-moi de prime à bord, de rendre un vibrant hommage à un homme illustre , un grand ivoirien, un homme aux grandes visions et aux convictions tenaces qui, devant la nation tout entière comme témoin, est en train de forger et de consolider peu à peu , même dans l'adversité, un grand destin au peuple de Côte d'Ivoire. En effet, de même qu'il a remis la gestion de la filière café- cacao aux planteurs , il vient également de responsabiliser pleinement, les artistes et créateurs, en leur donnant la gestion de leur Maison , le Burida " , a-t-il déclaré . Pour Saint-Jo, le président de la République agissant ainsi, a réhabilité l'artiste ivoirien. Parce qu'il va désormais jouir des fruits de son travail, ses droits. Mais il a également amené la paix dans le pays, permettant ainsi, aux artistes ivoiriens de librement faire leurs activités. Pour l'ancien capitaine des Eléphants de Côte d'Ivoire, le président de la République montre ici l'amour qu'il porte au monde des arts. Sur cette question, Gadji Celi a également remercié le ministre de la culture et de la Francophonie, Augustin Kouadio Comoé. Pour tout le travail abattu qui traduit ainsi, la décision historique du président de la République de remettre le Burida aux artistes. Face à toutes ces actions, Gadji et son équipe se disent être prêts à relever le défi de faire du Burida, une maison prospère. Le présent séminaire est une expression qui traduit selon lui , l'engagement pris pour réussir ce pari. Il s'agira ainsi de s'instruire certes, mais d'anticiper toutes les réponses et solutions des problèmes inhérents au Burida. Ainsi, les séminaristes s'attaqueront par exemple aux questions de comment identifier, intégrer et faire percevoir les droits des nouveaux corps de métier, qui rejoignent maintenant le Burida. Et aussi enrichir d'autres expériences externes des modes de gestion des maisons similaires au Burida. Il est aussi question de définir avec exactitude, les origines des devises qui alimentent les caisses de nos maisons. Il s'agit également d'identifier les acteurs du secteur de la collecte et sécuriser les circuits d'acheminement.
Renaud Djatchi