Quand M. Jacques Bernard Anouma fixait ses objectifs lorsqu'il prenait les rênes de la Fédération Ivoirienne de Football, il y a 7 ans après la démission du président Dieng Ousseynou suite à la mauvaise CAN des Eléphants au Mali (la Côte d'Ivoire a été 16ème sur 16) on ne vendait pas cher sa peau. Certains de ses proches se demandaient s'il n'avait pas été piégé. Parce que diriger une structure comme la FIF demandait non seulement une certaine ouverture d'esprit pour être à l'écoute de tous mais en plus il fallait être disponible. Pour le collaborateur du président Gbagbo ce défi là, n'était pas au-dessus de ses capacités parce qu'il n'était pas un bleu du ballon rond. Dirigeant de club, il a aussi travaillé dans les instances de la maison de verre. C'est donc riche de ces expériences que le Président Jacques Anouma a conduit la transition. En son temps, le patron de la FIF qui savait la lourdeur de sa tâche avait prévenu " le mondial 2002 en Corée ne m'intéresse pas. Mon objectif c'est 2006 ". Contre vents et marées, il a réussi, ce pari. Sous son premier mandat (le 2ème est en cours) Jacques Anouma a permis aux Ivoiriens de savourer au bonheur de la coupe du mondial 2006. Mieux, le patron de la FIF a donné à la Côte d'Ivoire, sa deuxième qualification pour une coupe du monde. Comme on le voit, Jacques Anouma en prenant les rênes de la Fédération Ivoirienne de Football avait un but bien précis et il s'est donné les moyens de l'atteindre. Les résultats sont là et ne sont pas le fruit du hasard. Aujourd'hui, si grâce aux performances de l'équipe nationale, la Côte d'Ivoire plane sur le football africain Jacques Anouma a besoin d'une chose : une seconde coupe d'Afrique des nations après celle obtenue au Sénégal en 92 avec la bande à Gadji Céli St Joseph. Il a le capital humain parce que les Didier Drogba, Salomon Kalou, Baky Koné, Didier Zokora, Touré Yaya et autres Eboué Emmanuel, Boka Arthur ont maintes fois confirmé leur statut de titulaire dans les grands championnats européens. " 82 % des joueurs qui jouent la coupe du monde évoluent dans les équipes de l'Europe occidentale. Nous avons découvert que nous avons des jeunes ivoiriens qui jouent dans ces clubs-là. Et là-bas, ils ne sont pas remplaçants ; beaucoup sont titulaires...il fallait en tirer profit" avait lancé le Président Laurent Gbagbo au soir du match nul obtenu au Malawi. Jacques Anouma mérite la confiance et la reconnaissance de tous les Ivoiriens. Et ce n'est que justice rendue quand le premier magistrat de ce pays lui a réitéré sa confiance et ses encouragements après la brillante qualification de notre équipe nationale pour la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud. Le président de la FIF qui est rentré à Abidjan depuis la semaine dernière, recevra le bureau exécutif de l'UPPR le mardi prochain. Une bonne tribune pour M. Tapé Koulou Laurent et ses camarades pour exprimer à l'ambassadeur qu'il a le soutien de l'UPPR dans tout ce qu'il entreprend pour la bonne marche du football ivoirien.
Claude Laurent