L'Etat français a décoré le secrétaire général de l'Union internationale de la presse francophone (Upf). Il a été fait officier de la légion d'honneur. La remise de son insigne a été faite le mercredi 16 septembre dernier à Paris en présence du président de l'Upf, Alfred Dan Moussa, par le ministre français de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, Brice Hortefeux. A cette occasion, le ministre Hortefeux n'a pas tari d'éloges pour décrire le parcours exceptionnel d'un journaliste émérite doublé d'un farouche défenseur de la Francophonie. Pour lui, la chance du débutant fut "les événements du 13 mai 1958 dans le contexte insurrectionnel de la création du comité de salut public par le Général Massu." Témoin, ce fut le papier pondu par Georges Gros, "qui trouvera sa place dans les colonnes du New York TIMES". 1967, il rejoint "Le Parisien". Plus tard, il fut accueilli par le journal "L'équipe". 1994, il devient le directeur de l'Union internationale de la presse francophone. En plus d'être aujourd'hui défenseur de la langue française, il demeure le Secrétaire général de l'Union internationale de la presse francophone et fondateur et rédacteur en chef de La Gazette. Tout ce parcours a fondé le ministre à dire de lui qu'il a eu "le talent d'avoir de la chance mais surtout la chance d'avoir du talent". C'est visiblement heureux que le récipiendaire, Georges Gros, arborant fièrement sa médaille, a affirmé: "Cette décoration, ce n'est pas au simple citoyen que je suis qu'elle a été accordée, mais, en quelque sorte, à l'ambassadeur de France, au défenseur de la langue française, au militant de la Francophonie que je suis devenu au fil de mes quarante années au service de la presse francophone. Elle est un honneur pour tous les membres de l'Upf". Révélant que l'Upf, "ce sont 3000 journalistes qui, dans le monde entier, disent haut et fort leur amour de la langue française", il a annoncé la célébration l'année prochaine le 60ème anniversaire de l'Upf. Il n'a pas omis de dire toute sa fierté de recevoir les responsables de la presse francophone dont son président Alfred Dan Moussa, venu d'Abidjan, le vice-président Abdelmounaïm Dilami, venu de Casablanca et Jean Miot de la section française.
François Konan