Du Vendredi 25 au 27 septembre 2009, l'Intelligent d'Abidjan fêtait son sixième anniversaire. Tout le personnel s'est donc déporté à l'hôtel TERESO sis à Bassam, ville balnéaire, historique, en passe de devenir patrimoine mondial de l'UNESCO. D'Abidjan à Bassam, il nous fallait absolument un moyen de locomotion sécurisant et confortable. La SOTRA, le baromètre de la vie sociale à Abidjan, nous a offert un bus à propos. De mémoire d'Ivoiriens, les forces de l'ordre n'ont jamais sifflé un bus de la Sotra. D'ailleurs, ce fait paraîtrait insolite ! Mais tous ceux qui étaient de l'expédition de Bassam, ont eu l'exclusivité du tout premier coup de sifflet des forces de l'ordre à l'encontre d'un bus de la Sotra. Mieux, le paiement d'une taxe a été exigé. De fait, au niveau de la mairie de Grand-Bassam, alors que nous avancions vers le complexe hôtelier qui devait nous accueillir, un retentissement de coup de sifflet suivi de grands gestes, achève de nous convaincre qu'il s'agit bel et bien du bus. La police municipale de ce checkpoint situé en face de la mairie, réclame le paiement d'une taxe touristique. Bassam est une ville touristique et nous partions sur un espace touristique. Pour l'entretien et aussi nourrir les acteurs du tourisme, il faut payer ! Nous sommes d'accord. Mais pourquoi le maire n'a-t-il pas, jusque-là fait une large diffusion de cet arrêté ? Pendant que les discussions se poursuivent, une voiture diplomatique est sifflée à son tour. Le diplomate s'exécute et paie les 5000 FCFA. Cette taxe exceptionnelle n'est pourtant pas appliquée aux taxis communaux qui viennent en ce lieu. Désormais chers amis automobilistes et touristes en quête d'évasion, si vous choisissez les plages de Bassam apprêtez vos 5000FCFA sinon la police municipale pourrait vous faire retourner.
K.H