mardi 22 septembre 2009 par L'expression

Parce qu'elle enfante après des douleurs atroces, la femme sait plus que quiconque l'importance de la vie humaine. Jacqueline Lohouès Oble ajoute à cela que la femme sème du bonheur à tous après avoir subi (seule) les mortifications de l'arrivée à la vie. L'ancienne ministre de la Justice veut, en mère et grand-mère, donner du bonheur à la Côte d'Ivoire. Un pays qui sort difficilement de douleurs atroces causées par une crise politico militaire. Pour cela, Jacqueline Oble a décidé d'être candidate à l'élection présidentielle à venir. Un choix politique d'importance d'une citoyenne pour qui les partis politiques traditionnels ont échoué. Et qui entend remettre ce pays en lambeau sur les rails. Qui mieux que la femme sait panser les plaies et reconstruire ? . Vérité très ancienne, diront les sages mais des propos pas très probants dans ce pays où, en une décennie, toutes les valeurs et les principes ont été profondément chamboulés. Femme, être mesuré ! Femme être tempérant les ardeurs bellicistes d'hommes prêts pour les joutes sanglantes ! Les femmes de cette nature, la Côte d'Ivoire, en vain à chercher les traces quand le pays plongea dans la folie destructrice où ses fils l'ont entrainé. Dans tous les camps, elles étaient aux avant-postes. Hurlant avec les loups, le feu à la bouche. Elles ont participé à infliger à la Côte d'Ivoire les meurtrissures encore béantes. A la main, beaucoup de ces grandes dames avaient la cognée qui, directement ou indirectement, décapitait. Dans la mêlée effroyable, le sens de la mesure de celle qui donne la vie et sait le prix de la vie s'en est allé. Oble candidate à la présidence ? Une bonne nouvelle pour la démocratie ivoirienne. Oble la femme apaisante pour guérir le pays ? Là, tous les doutes sont permis.
D. Al Seni

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