lundi 21 septembre 2009 par Notre Voie

Le meeting de clôture du président du PDCI-RDA, le samedi 19 septembre dernier, au stade municipal d'Adzopé, a donné l'occasion, une fois de plus, à Henri Konan Bédié de s'attaquer au FPI et à sa politique de refondation de la Côte d'Ivoire. Là où les populations l'attendaient pour faire logiquement des propositions concrètes au plan de l'économie, de l'éducation, de la santé, etc. Malheureusement, le mépris et la haine ont pris le pas sur la lucidité politique. Les refondateurs ont jeté notre pays dans un état de non développement et aggravé notre dépendance. En s'acharnant sur le secteur privé, moteur de notre développement, ils ont créé l'intimidation. Ils ont créé un climat peu propice à l'investissement. Par l'intimidation, le harcèlement fiscal, des arbitrages douteux, la destruction de nombreuses entreprises, la corruption rampante, l'extorsion de fonds, l'insécurité entretenue par des vandales appelés complaisamment patriotes, ils ont arrêté net notre marche vers le progrès, en provoquant la dislocation de nombreuses unités industrielles, a accusé Konan Bédié. Avant de poursuivre : Sous leurs influences maléfiques, notre jeunesse est devenue violente, pervertie par la FESCI. Ce syndicat estudiantin manipulé par le FPI a amené notre jeunesse à croire qu'elle ne peut vivre sa liberté qu'au détriment de celle des autres, qu'elle ne peut réussir qu'en trichant aux examens et aux concours, et en achetant des diplômes. Résultat, l'école est devenue un espace de non droit, réfractaire au savoir et à la culture. En conséquence, les échecs scolaires se sont dramatiquement aggravés, atteignant le taux inédit de 80°/° , tant au BEPC qu'au Baccalauréat . N'Zuéba n'a pas épargné, au passage, la junte militaire qui l'a chassé du pouvoir en 1999. Dès notre indépendance, la Côte d'Ivoire a adopté le système de capitalisme d'Etat, c'est-à-dire, un libéralisme tempéré par l'action permanente de la puissance publique. Pour ma part, j'y ai adhéré sans jamais me renier. Les Ivoiriens et le monde entier en connaissent les résultats dans une Côte d'Ivoire que nous avons hissée aux portes du décollage économique, avant que la coalition des forces du mal ne viennent en stopper la marche, en soumettant notre pays à leur entreprise de démolition, a regretté le président du PDCI. Avant de revenir à ses ennemis jurés, les refondateurs, pour qui il semble nourrir une jalousie maladive et une haine viscérale. Ce que le régime FPI et ses affidés ont, à grand renfort de publicité, présenté malhonnêtement comme un acte de résistance ou de lutte pour la liberté et l'indépendance, est plutôt un aveux d'échec. Il traduit leur aveuglement et leur volonté de voiler les conséquences désastreuses d'une politique aventurière, meurtrière et cupide, qui a conduit le pays à l'effondrement économique et social, s'est plaint Henri Konan Bédié. L'école gratuite, la gestion de la filière café-cacao, l'assurance maladie universelle (AMU) sont, entre autres, des sujets critiqués avec véhémence par Henri Konan Bédié. Vous comprenez donc la nécessité de nous séparer du régime des jouisseurs égoïstes, irresponsables et insensibles aux souffrances de leurs compatriotes. Je compte sur vous, le 29 novembre 2009, pour voter comme un seul homme, massivement, le candidat du PDCI-RDA qui a pour nom Henri Konan Bédié, a-t-il conclu. Avant lui, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, a demandé a Konan Bédié de s'éloigner du tribalisme et ne point sous-estimer l'adversaire, afin de donner la chance au PDCI de tenir le coup à la prochaine élection présidentielle. Pour le professeur Boa Yapo Félix, délégué départemental du PDCI d'Adzopé, le vieux parti a pu survivre dans le département d'Adzopé grâce à 4 facteurs déterminants. Patrice Tapé correspondent regional tapepatrice@yahoo.fr

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