samedi 5 septembre 2009 par Le Quotidien

Les travailleurs des structures de gestion de la filière café-cacao ont encore en mémoire la dissolution de l'ancienne Caistab, vers la fin des années 1990, avec son corollaire de licenciement de près de 1000 agents. Avec la prochaine réforme qui s'annonce, ce n'est pas la sérénité chez les agents des structures de gestion de la filière café-cacao. Au cours d'une conférence de presse animée hier au 22ième étage de l'immeuble, la secrétaire générale du syndicat national des agents des structures de gestion de la filière café-cacao (Synasgficc), Mme Daisy Kipré a lancé un cri de c?ur envers les autorités nationales. Nous sommes ici aujourd'hui pour faire entendre la voix des travailleurs face à la réforme qui est en cours. C'est un cauchemar d'apprendre par des sources très introduites que nos emplois sont menacés. La liquidation de l'ancienne Caistab a été une catastrophe sociale. Nous ne voulons pas subir le même sort que les anciens agents de l'ex-Caistab. Nous voulons interpeller les autorités qui travaillent sur le dossier de la réforme, a dit Mme Kipré. Pour elle, la filière est un pan sensible de la vie ivoirienne. C'est pourquoi, elle souhaite que leurs emplois soient maintenus pour l'équilibre social. Cet appel du Synasgficc, poursuit Mme Daisy Kipré, va également à l'endroit des bailleurs de fonds présents en Côte d'Ivoire, dans le cadre de l'évaluation du programme économique et financier. Présents jusqu'au 16 septembre, nous invitons les bailleurs de fonds à se pencher sur notre problème parce que les travailleurs sont actuellement traumatisés. Nous souhaitons une réforme qui se déroule par étape et qui tient compte des producteurs et des travailleurs des structures, a-t-elle conclu.
Cyrille Djedjed

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