lundi 27 juillet 2009 par Fraternité Matin

Le 23 juillet, lors des discussions sur la Côte d'Ivoire au Conseil de sécurité de l'Onu, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, Young J. Choi, a exprimé quelques inquiétudes relatives au respect de la date de l'élection présidentielle fixée au 29 novembre prochain. Il a estimé que la Commission électorale indépendante (Cei), chargée d'organiser les élections, éprouve des difficultés à assumer sa tâche. Hier, le porte-parole de la Cei, Bamba Yacouba, interrogé, n'a pas voulu polémiquer. Bien au contraire, il s'est voulu rassurant. Concernant les réserves de M. Choi, je pense que nous nous sommes expliqués et nous nous sommes compris. Nous prenons bonne note de la déclaration du Conseil de sécurité et on avance, a-t-il indiqué. En revanche, il s'est offusqué que des responsables d'Ong et d'organisations de la société civile veuillent se prendre pour des donneurs de leçons en se faisant passer pour des spécialistes en matière électorale. Quand ils se permettent d'émettre des réserves sur le calendrier électoral rendu public le 22 juillet avant de demander une clarification. M. Bamba se dit surpris que des gens relèvent l'absence de la date du 29 novembre dans le chronogramme publié le 22 juillet par la Cei, alors que c'est une évidence puisque c'est la date des élections. En ce qui concerne la liste électorale définitive, il a demandé d'éviter toute confusion. Arrêter est différent d'afficher la liste.




En outre, le chef de la mission onusienne en Côte d'Ivoire s'est également préoccupé du retard pris dans la réunification du pays et qui pourrait avoir un impact sur l'organisation du scrutin. Au niveau des Forces nouvelles, le directeur de la communication, Alain Lobognon, a déclaré qu'il n'y a pas d'inquiétude parce que tous les délais annoncés seront respectés.




M. Choi, faut-il le rappeler, avait soutenu lors des débats sur le 21e rapport du SG de l'Onu que quatre questions critiques relatives aux objectifs de réunification devaient être résolues avant les élections, à savoir : le transfert de l'autorité des commandants de zone aux préfets, la centralisation de la trésorerie, l'identification et la description des profils des éléments Forces nouvelles (...) ; et enfin assurer leur réintégration et leur rémunération.




P. N. Zobo

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