mercredi 1 juillet 2009 par Le Temps

Le président de l`Union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire (Unjci), Criwa Zéli Paulin et le sécrétaire du Syapp-ci, Guillaume Gbato, étaient hier, face à la presse pour une déclaration liminaire.

L'union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire (Unjci) et le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d`Ivoire (Snapp-ci) étaient hier, face à la presse pour une déclaration liminaire et conjointe. Il s`agit de prendre l`opinion nationale et internationale à témoin au moment où la presse ivoirienne vit des moments décisifs de son histoire. Cette conférence vise donc à faire connaître la position des deux organisations sur les questions importantes qui concernent la vie du secteur et qui font malheureusement en ce moment, l`objet d`une controverse fort regrettable. Il s`agit notamment de l`application de la convention collective annexe des journalistes professionnels et des professionnels de la communication signée le 12 février 2008, entre le Synapp-ci- et le Groupement des éditeurs de presse de Côte d`Ivoire (Gepci), et de la gestion du fonds de soutiens et de développement de la presse dont l`Etat vient de mettre une première tranche à la disposition des organes dirigeants du fonds. Pour ce qui est de la question de l`application de la convention collective, Denis K. Zion, président du groupement des éditeurs de presse de Côte d`Ivoire (Gepci), depuis un certain temps, dans des déclarations régulières, laisse entendre que son organisation n`est plus prête à honorer les engagements qu`elle a pris vis-à-vis des travailleurs de la presse privée en général, mais aussi vis-à-vis de l`Etat ivoirien quant à l`application de la convention collective. Face à ses déclarations qui visent, manifestement, à semer le trouble dans l`esprit des uns et des autres pour espérer dédouaner le Gepci dans sa volonté de renier sa signature et ses engagements, le Synapp-ci- et l`Unjci tiennent à exprimer leur indignation et leur déception. Le Synapp-ci et l`Unjci condamnent la propension du président du Gepci à vouloir faire du dilatoire là où les enjeux devraient inciter à plus de responsabilité. En tout état de cause, pour le Synapp-ci et L`Unjci, plus rien ne s`oppose à l`application de la convention collective dans les entreprises de presse privées de Côte d`Ivoire. Pour ce qui est de la gestion du fonds de développement de la presse, le Synapp-ci et L`Unjci se félicitent de la mise à la disposition du fonds de soutiens au développement de la presse, par l`Etat de Côte d`Ivoire, d`un montant de 542 millions de Fcfa au titre de son budget pour l`année 2009. `` Si nous partons déposer la convention au tribunal du travail, et que les patrons de presse refusent d`appliquer ? Nous allons demander au procureur de fermer les entreprises de presse. K Zion ne peut pas se lever et prendre seul une décision. Se croit- il dans la forêt de Taï ou quoi ? Qu`il aille seul à la chasse. Nous ne voulons plus de négociation``. A déclaré Guillaume Gbato, Sécrétaire du Synapp-ci. Le Synapp-ci et l`Unjci tiennent à exprimer toute leur gratitude au Président de la république, Sem. Laurent Gbagbo, et plus particulièrement à féliciter le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané pour son implication personnelle. Le Synappci et l`Unjci lancent, par conséquent, un appel à la concertation de tous les acteurs du secteur en vue de revoir la clé, la répartition des fonds disponibles, pour créer une atmosphère favorable à un travail efficace au profit de tous.

Maty Gbané

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023