mardi 30 juin 2009 par Le Patriote


C'est un grand honneur pour moi et mon épouse Dominique, mes s?urs et frères, Mme le secrétaire général Henriette Dagri Diabaté et tous les amis, les frères du parti qui m'accompagne pour venir vous saluer. Nous sommes particulièrement honorés du temps que vous nous consacré. Merci majesté. Je voudrais vous dire que moi je suis un enfant de Kong et je connais bien l'histoire des baoulé et de la reine Pokou. Donc c'est tout à fait naturel que je vienne ici pour présenter toute ma considération tous mes respects et tous mes hommages. Vous dire que le peuple baoulé est un grand peuple. Et le Président Houphouët Boigny a été à la tête de la Côte d'Ivoire pour le bonheur de tous les ivoiriens. Et je l'ai servi. Pour moi, le Président Houphouët Boigny était un père. Donc c'est le fils qui viens dans la capital du royaume pour vous saluer et vous dire toute ma gratitude, ma reconnaissance pour la confiance qu'il m'a faite en m'appelant à ces côtés pendant les moments difficiles. Je voudrais aussi Majesté, vous dire qu'en était ici, j'éprouve aussi une très grande tristesse pour ce qui est arrivé à la population et à la notabilité de Sakassou. Ceci n'était pas des choses que la Côte d'Ivoire devrait vivre. C'était des moments terribles. Je connais les souffrances que les populations ont vécu. Moi même à Abidjan je l'ai échappé belle. Je disais au stade de Bouaké, que c'était des moments de folie pour la Côte d'Ivoire. Et je viens demander, malgré les souffrances que vous avez subies, les humiliations qui ont été les votres, comme moi, vous acceptez Majesté, de pardonner. Que vous pardonnez ceux qui vous ont offensé, ceux qui vous ont humilié et que toutes les populations du royaume acceptent de vous suivre dans la voie de ce pardon. La Côte d'Ivoire a besoin de ce pardon et nous avons besoin tous de nous réconcilier. Et surtout de faire en sorte que ce qui est arrivé ne se reproduise plus dans le pays d'Houphouët Boigny. Le Président Houphouët a ?uvré pour la paix. Et grâce à cette paix, il a développé la Côte d'Ivoire. Je ne reviendrai pas sur des questions de jugement pour dire quoi attribuer à qui, ce n'est pas cela le plus important. Mais le plus difficile c'est de constater les dégâts qui en ont résulté. Et nous devons tout faire pour que ceci ne se répète plus. Quant à moi, non seulement j'ai pardonné, mais je souhaite que nous soyons tous ensemble, la main dans la main. Que nous pensions à notre seule nation. Et nous nous disions que nous sommes un même peuple. Que le peuple ivoirien a besoin de paix, a besoin de sortir de la crise. Je voudrais vous dire aussi, honorables chefs, princes et Majesté, vous dire que je connais la place de la Chefferie dans nos traditions. Et surtout je l'ai pratiqué moi-même auprès de mes ainés, auprès de mes parents. Et je considère qu'il est utile que dans la prochaine révision de la constitution nous puissions réserver une place de choix à la chefferie. Comme c'est le cas au Ghana ou dans d'autres pays que je connais bien. Je voudrais avoir, avec votre autorisation, l'occasion de m'adresser à la population afin de leur dire ce que nous pensons pouvoir faire pour Sakassou, si nous avons la confiance de nos compatriotes. Je ne voudrais pas vous ennuyer avec des détails, mais je tenais surtout à venir vous présenter tout nos hommages et à dire toutes nos fiertés, de la manière vous avez repris les choses en main et le courage qui a été le votre. Parce que ce n'était pas chose facile de venir à Sakassou pendant cette crise. Mais vous l'avez fait. Et nous pouvons vous donner les assurances que tout sera mis en ?uvre pour que Sakassou retrouve le sourire et que les habitants continuent d'être ensemble dans la paix. Je vous remercie.
Maiga Idrissa (Correspondant)

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023