Les populations du département de Dimbokro sont constamment victimes des interruptions intempestives des émissions de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Ces coupures les empêchent ainsi de se mettre au même niveau d'informations que les populations des autres localités. Les dernières datent du mercredi 20 mai dernier. Suite à une violente tornade qui a causé d'énormes dégâts dans toute la ville. Poteaux électriques déracinés, panneaux publicitaires arrachés, logements et bureaux décoiffés. Tel a été le paysage qu'a présenté la ville ce mercredi-là au lever du jour. Interrogé sur les nombreuses interruptions des émissions de la radio et de la télévision, M. N'guessan Kouakou Célestin, responsable du centre émetteur de Dimbokro, a expliqué la situation qui prévaut. Il a d'abord déploré l'insuffisance de matériel au centre émetteur pour une meilleure diffusion du son et des images. " Il n'y a qu'un seul émetteur ici. Quand c'est comme ça, on ne peut pas faire d'entretien sans arrêter les émissions. Alors que s'il y en avait deux et qu'une panne survenait, celui qui est là peut remplacer ce qui est défaillant le temps que l'autre soit réparé ", a-t-il expliqué. Avant d'ajouter que le manque d'entretien est aussi l'une des causes des nombreuses interruptions des émissions. Parlant de la dernière coupure, le responsable de ce centre a fait savoir que c'est la foudre qui a causé cette panne. " L'appareil MPEG2 a été grillé par la foudre. Pour contenter un tant soit peu les populations, j'ai envoyé mon propre décodeur. Malheureusement, il n'a pu régler le problème de la télévision ", a-t-il laissé entendre. Poursuivant, il a rassuré que la panne sera bientôt réglée dans la mesure où l'appareil abîmé vient d'arriver d'Abidjan. M. N'guessan a aussi rappelé que ce centre émetteur subit les caprices de la CIE. Parce que dès qu'il y a une coupure de courant sur le réseau des 30.000 volts en amont ou en aval, le centre est systématiquement touché.
TANO KOFFI HENRI