lundi 29 juin 2009 par Notre Voie

Bouaflé, la capitale de la Marahoué, est perçue comme une zone exposée à la consommation de la drogue. Le ministre de l'Intérieur a tiré la sonnette d'alarme lors de la journée internationale de lutte contre la drogue qui vient de s'y dérouler.

Le choix de Bouaflé n'est pas un fait de hasard. C'est parce qu'on dit qu'ici on plante la drogue, du cannabis dans des champs, dans les rizières. le mal est solidement implanté. Dénoncez les auteurs de cet état de fait. Donnez des conseils à vos enfants. Regardez autour de vous. Si vous voyez un drogué, cherchez à savoir comment il obtient la drogue. Protégez-vous de la drogue?. Le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, a tenu ces propos vendredi à Bouaflé, lors de la célébration de la journée internationale de lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues. Au centre Henri Konan Bédié qui a abrité la cérémonie qui se fonde sur la résolution 42/112 du 7 décembre 1987 de l'Assemblée générale des Nations unies, M. Désiré Tagro n'a pas été le seul à tirer la sonnette d'alarme. C'est une grande région de prolifération de la culture de cannabis. Le fléau progresse au niveau de la jeunesse?, a souligné Dr Solou Gnoléba Lucien, secrétaire général du comité interministériel de lutte anti-drogue (Cilad) lors de cette journée de bilan et de perspectives. Les deux intervenants, ont annoncé la constitution formelle sous peu d'une brigade destinée à détruire les champs de cannabis.
Des projections de films de sensibilisation contre le fléau ont meublé la journée. Dans la même logique, les structures spécialisées anti-drogue ont raconté l'histoire poignante de cet habitant de Bouaflé qui s'adonne à la culture de cannabis. Ce dernier, se déplace d'arbre en arbre à l'aide de lianes (à la Tarzan) pour ne pas que le chemin qu'il emprunte pour se rendre dans son champ soit répéré. L'indélicat a été pris heureusement.

Envoyé spécial à Bouaflé Félix Teha Dessrait

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