Les épreuves pratiques et orales du Baccalauréat technique qui devaient se dérouler hier, sur toute l'étendue du territoire Ivoirien, n'ont pu se tenir. Le mouvement des syndicats de l'Enseignement secondaire général et technique de Cote d'Ivoire a mis sa menace à exécution. Hier donc, les différents candidats postulant aux Bac B, E, Fet G, n'ont pu être évalués. Ce, du fait du mot d'ordre de boycott des examens de fin d'année. Le mot d'ordre a été mis en exécution depuis lundi 22 Juin dernier. Sur le terrain, tous les centres de correction des examens sont fermés a expliqué le secrétaire général du Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Cote d'Ivoire (Synesci) et porte-parole du mouvement des syndicats, Mamadou Soro. Il a relevé que le boycott ne fait que commencer.
Dès la semaine prochaine, le gros contingent des candidats entreront en action avec les examens du Bac général. Mais, les centres d'examen resteront fermés a fait remarquer M Soro. Quant au secrétaire général du Syndicat National des Formateurs de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle de Cote d'Ivoire (SYNAFETP-CI), Jean Yves Abonga, il a précisé que les centres d'examen de Bouaké ; Daloa ; Gagnoa ; Yamoussoukro ; Abengourou et Abidjan sont fermés et que le mot d'ordre de boycott est respecté à 100% . Le mouvement des syndicats avait donné un ultimatum d'une semaine au Gouvernement, après sa conférence du 14 Juin dernier à Yopougon, pour la satisfaction de leurs revendications .Lesquelles revendications se fondent sur : la prise du décret sur la nouvelle grille revalorisée ; le reversement des salaires coupés en novembre et décembre 2007 et en octobre 2008. S'y ajoutent, le paiement des indemnités de correction et les sanctions infligées aux grévistes de Tiébissou. Les enseignants se disent déterminés à aller jusqu'au bout de leur action.
ANZOUMANA CISSE