En temps de crise, la soupe est toujours populaire. Cette vérité qui n'a jamais été autant accomplie dans notre pays que depuis l'avènement de la grave crise qui frappe l'ensemble des enfants de cette terre de dialogue et de paix appelée Côte d'Ivoire, vient d'être de nouveau affirmée de la plus belle des manières.
Cet exploit a été réalisé par l'un des fils de N'guyakro, dans le département de Didiévi, répondant au doux nom de KOUADIO Konan dit Kalonzo, car c'est de lui qu'il s'agit. Ce frère a cru bon de se répandre dans les colonnes du quotidien " Notre Voie " n° 3266 du lundi 27 avril 2009, en accusant les paisibles populations de N'guyakro, son propre village natal, de vouloir attenter à sa vie et à celle des membres de sa famille.
Au motif que lesdites populations lui en voudraient à mort, pour avoir quitté le PDCI pour le FPI, avec un sens élevé du mensonge politique qui force le respect, il a raconté toute une histoire à dormir débout pour certainement s'attirer la compassion sonnante et trébuchante des responsables du FPI de la région d'Issia, où il vit en tant que planteur depuis plusieurs années.
Et ça n'a pas manqué car, depuis sa sortie mensongère dans le quotidien susmentionné, il se déplace dans un véhicule de type 4x4 avec à l'occasion des gardes du corps officiels et armés.
Quoi de plus normal pour un homme qui, selon lui, risque la mort à chaque pas qu'il pose.
Mais, KOUADIO Konan dit Kalonzo avait-il besoin de jouer au faux martyr en souillant l'image de son propre village, pour se faire accepter à la table du FPI ?
"Tribalisme politique : le chef de la communauté baoulé menacé de mort par le PDCI ". Tel était le titre insultant de l'article signé du journaliste Vincent DEH, cet " envoyé spécial " qui n'a jamais mis les pieds à N'guyakro et qui n'a jamais jugé nécessaire d'équilibrer l'information, se contentant de la seule version mensongère de KOUADIO Konan dit Kalonzo, pour faire son article publié à la page 4 du quotidien " Notre Voie ", avec une photo du faux martyr.
Mais laissons KOUADIO Konan dit Kalonzo parler : "j'ai reçu un coup de fil venant d'Abidjan me disant de faire très attention et de prendre soin de moi car des cadres PDCI de mon village se sont réunis pour attenter à ma vie, parce que je fais basculer tous les Baoulé d'Issia au FPI ". Et KOUADIO Konan dit Kalonzo de poursuivre par la bouche de son " envoyé spécial " : " A N'guyakro, le village du Chef Kalonzo, sous-préfecture de Didiévi, sa soeur cadette et les cinq élèves qui logent dans sa villa de 8 pièces ont fui le domicile familial pour se réfugier à Raviart". Et KOUADIO Konan dit Kalonzo de terminer en ajoutant : " mon neveu N'goran Yao que j'ai envoyé au village le mercredi 22 avril pour voir l'évolution de la situation a même été déconseillé par certains parents de dormir dans ma maison et il a dû passer la nuit ailleurs". A-t-on besoin d'analyser tant d'inepties, de mensonges, de méchancetés et d'incohérences ? Assurément non ! Sauf peut-être ceci : KOUADIO Konan dit Kalonzo affirme que ses propres frères veulent attenter à sa vie sur le seul motif qu'il a quitté le PDCI pour le FPI et qu'il provoquerait, sans doute par ses actions politiques, son efficacité et son dynamisme à nulle autre pareil, une saignée dans les rangs du PDCI à Issia.
Il est si menacé que les membres de sa famille qui vivent dans sa villa à N'guyakro sont obligés, pour sauver leur vie, de fuir le village pour s'exiler à Raviart. Et cet homme qui se dit en danger de mort, en l'occurrence KOUADIO Konan dit Kalonzo sans informer ni son Chef de tribu, ni le Sous-Préfet, ni le Préfet, ni la gendarmerie, ni le CCI de N'gatta Dolikro, envoie seul son neveu dans un village en pleine insurrection pour " voir l'évolution de la situation " ?
Et ce neveu n'est point inquiété ? Et la villa en question n'a point été endommagée alors quelle aurait été désertée par ses occupants ?
Enfin... ! Quant à la ridicule histoire de trois millions qui auraient été remis à des individus pour l'assassiner, elle n'existe que dans la seule imagination fertile de KOUADIO Konan dit Kalonzo.
Au regard de tous les mensonges qui ont été débités dans les colonnes de " Notre Voie ", les filles et fils de N'guyakro profondément indignés, tiennent à rassurer toute l'opinion nationale voire internationale, que les élucubrations de KOUADÎO Konan dit Kafonzo n 'existent que dans son esprit. Concernant les menaces sur la famille de KOUADIO Konan dit Kalonzo à N'guyakro, nous invitons le journaliste de " Notre Voie " M. Vincent DEH à aller enquêter sur les lieux afin de donner l'information vraie pour ne pas jeter le discrédit sur les paisibles populations de N'guyakro.
Les filles et fils de N'guyakro tiennent à mettre en garde KOUADIO Konan dit Kalonzo, quant aux conséquences de ces mensonges sur les paisibles populations dudit village, et par ricochet tous les ressortissants de N'guyakro.
A toutes fins utiles, les filles et fils de N'guyakro attirent l'attention du Ministre de l'Intérieur, Monsieur Désiré TAGRO notre Ministre à tous, qu'ils ne se reconnaissent pas dans les allégations avancées par KOUADIO Konan dit Kalonzo.
Par conséquent, ils voudraient dire à KOUADIO Konan dit Kalonzo qu'il demeure leur frère et que personne n'a voulu attenter à sa vie au motif qu'il a quitté le PDCI pour le FPI.
S'il a des choses sur la conscience, s'il a des choses à se reprocher, qu'il les approche pour une explication fraternelle, débarrassée de toute connotation politique.
Les cadres de N'guyakro mettent KOUADIO Konan dit Kalonzo en garde pour toute atteinte qui sera portée à l'un des leurs.
A cet effet, ces frères cadres l'invitent à une confrontation devant la notabilité du village.
Le village de N'guyakro et toute la tribu SAN MITI restent et demeurent un peuple paisible qui voudrait en accord avec ses dignes fils, se battre pour le développement dudit village (construction du château d'eau, de la maternité, du marché), combattre le chômage et créer des emplois tels que la culture du jatropha ou autres activités génératrices de revenus.
En tout état de cause, N'guyakro reste un bastion du PDCI RDA. Mais n'empêche que certains choisissent d'adhérer à d'autres partis selon leur vision politique.
Cher frère KOUADIO Konan dit Kalonzo, le basculement de certains Baoulé au FPI venus de plusieurs horizons pour s'installer à Issia ne saurait émouvoir en aucune manière les parents PDCI de N'guyakro et les cadres PDCI d'Abidjan, au point de vouloir attenter à ta vie.
Fait à Abidjan, le 10 mai 2009
Les fils et filles de N'GUYAKRO (Didiévi)