vendredi 14 novembre 2008 par Fraternité Matin

Nous devons faire le choix du pardon, y compris dans les situations les plus dramatiques de notre vie . Ces propos ont été tenus samedi dernier, à la paroisse Sainte Famille de la Riviera II, par le père Jean Sinsin Bayo, vice-recteur de l'Ucao. C'était à la faveur de la journée du pardon pour revivre initiée par la Commission nationale justice et paix en collaboration avec le renouveau charismatique catholique. En prélude à la messe pour la paix qui aura lieu le samedi 15 novembre prochain, à la paroisse Saint Laurent de Yopougon Kouté. Le père Jean Sinsin Bayo, qui animait une conférence sur la paix, a indiqué que c'est par sa capacité d'aimer un ennemi que l'on reconnaît un chrétien. Et que c'est dans les situations difficiles que les hommes
révèlent leur identité.
Tout juste après lui l'abbé
Norbert Abékan a expliqué, durant la messe, que le chemin de la guérison intérieure passe par le pardon. Il a fait allusion aux blessures profondes que de nombreuses familles ont connues durant la crise : notamment celles qui ont tout perdu en une nuit ou qui ont vu un parent égorgé et qui n'arrivent pas à pardonner. L'abbé a exhorté ces personnes au pardon avant d'ajouter que
celui qui n'a pas la paix dans son c?ur véhicule l'animosité autour de lui. Il est agressif, nerveux et inocule son venin partout. Aussi, a-t-il invité chacun à demander à Dieu de l'aider à voir ses taches internes. Car, selon Mgr Alexis Touably, évêque d'Agboville, qui a présidé la messe : La panthère a ses taches dehors, l'homme a ses taches dedans. Mme Varlet Delphine, bergère diocésaine du Renouveau charismatique, catholique qui est intervenue sur la force du pardon, a plaidé auprès des évêques afin qu'il y ait au sein de chaque paroisse, un groupe d'intercession pour la Côte d'Ivoire.

Marie-Adèle Djidje

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