mardi 4 novembre 2008 par Fraternité Matin

L'Institut national de la santé publique d'Adjamé abrite, depuis hier, une importante rencontre de 3 jours sur la pandémie. L'Institut national de la santé publique (INSP), à Adjamé, abrite, depuis hier, une réunion de trois jours sur de l'état d'avancement des activités de prise en charge des personnes vivant avec cette pandémie, dans les régions et les districts sanitaires de Côte d'Ivoire. Et de trouver les voies et moyens pour les améliorer. Initiée par la direction générale de la Santé, du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, cette rencontre réunit plusieurs responsables du monde médical. Mais aussi des structures d'appui à la lutte contre le Vih/Sida. Notamment, le Pepfar représenté par Dr. Bruce Struminger, par ailleurs directeur du projet Retroci et la haute autorité sanitaire de France représentée par Dr. Laaribi Karim. Hier, au cours de la cérémonie d'ouverture, Dr. Blédi Trouin Félix, directeur de cabinet adjoint au ministère de la Santé et de l'Hygiène publique a, au nom du ministre Allah Kouadio Rémi, remercié tous les partenaires de l'Etat ivoirien pour leur soutien à la réalisation des différents projets de lutte contre le fléau. Votre soutien sans faille à nos actions a contribué à améliorer les performances du système de santé ivoirien et partant, à l'amélioration de la sécurité des patients , s'est-il réjoui. Pour leur part, les représentants respectifs du Pepfar et de la Haute autorité sanitaire de France se sont dit toujours disposés à apporter leur soutien au gouvernement ivoirien afin de freiner la propagation du Vih-Sida en Côte d'Ivoire. Toutefois, tous reconnaissent que beaucoup reste à faire, puisque le taux de prévalence du Sida en Côte d'Ivoire est de 3,9%, au dire du directeur du projet Retroci. Des ateliers et autres communications meubleront ces journées.

Casimir Djézou

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