Le ministre est un grand frère. Dites- lui de me recevoir. Il n'y a pas de querelle entre nous. S'il me gère en terme d'enveloppe budgétaire, je ne parlerai plus. D'ailleurs, est-ce que vous me voyez encore parler ? Quand les journalistes viennent, je dis que je n'ai rien à dire, qu'ils rentrent donc dans le contexte . Ces propos seraient de Marius Comoé selon la dernière Note du service communication du ministère du Commerce. Cette même note révèle également que Marius Comoé a toujours été reçu par le ministre Youssouf Soumahoro avec les membres de son bureau toutes les fois qu'il en a exprimé le besoin.
Marius Comoé a été l'un des meneurs du mouvement de protestation contre la cherté de la vie. Mouvement à l'issue duquel le Président Laurent Gbagbo a pris un décret pour réduire de moitié la TVA de 18 à 9 % sur les produits de grande consommation.
Comme on le voit, ainsi se révèle le vrai visage du président de la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (FACACI) qui a la lourde tâche de défendre les intérêts des consommateurs du pays. Que peuvent-ils penser d'un tel homme qui est prêt à se déculotter pour avoir de l'argent ? Pourquoi Marius Comoé va-t-il quémander de l'argent au ministre Youssouf Soumahoro au risque de compromettre les luttes menées pour défendre les intérêts des consommateurs ? Son combat est, dès lors, biaisé quand Marius Comoé fait la courbette au ministère du Commerce pour percevoir de l'argent.
Pour la noblesse des luttes menées pour le bonheur du consommateur de Côte d'Ivoire, Marius Comoé doit rester dans la droite ligne de ce qu'il a toujours donné comme image de lui. Celle d'un gagneur et non l'image d'un corrompu.