Eviter la disparition des ressources forestières utilisées dans la confection des objets d'art et d'instruments de musique traditionnels. Tel est le sens de l'initiation du projet intitulé «Sauvegarde des ressources forestières utilisées dans la confection d'objets culturels en Côte d'Ivoire.» par le centre national de floristique. Le lancement de cet événement a eu lieu jeudi dernier au Conseil économique et social. Il s'agira, au plan national, au cours de ce programme de mener des actions d'amélioration de la qualité de l'éducation, de conservation de l'environnement et de sa gestion durable et de protection et de sauvegarde du patrimoine culturel, afin de pérenniser les valeurs culturelles nationales. En vue de permettre une gestion rationnelle et une utilisation durable des ressources forestières et du patrimoine culturel pour les générations futures, il apparaît indispensable d'envisager la création d'une banque de gènes, la caractérisation des ressources forestières et la replantation de celles qui sont menacées de disparition. Bamba Alex Souleymane, représentant le Premier ministre, a affirmé que le chef du gouvernement est soucieux de la préservation de l'écosystème. C'est la raison pour laquelle, a-t-il poursuivi, que Guillaume Soro soutient ce projet. Le conseiller spécial du Premier ministre a demandé, en outre, aux gouvernants de s'impliquer : «Il s'agira davantage de volonté politique pour appuyer les décisions qui sortiront des travaux prévus pour le mois de septembre», a-t-il insisté. Bamba Lou, secrétaire général de la commission nationale de l'Unesco, a reconnu que la confection d'instruments nécessite la destruction des arbres. De fait, il a apprécié à sa juste valeur l'initiation de ce projet.
Issa T Yéo