jeudi 7 août 2008 par Autre presse

GABONEWS - Le panier de la ménagère transformé depuis déjà quelques années en petits sachets, continue encore de souffrir. Cette semaine, du nord au sud du pays, le prix de la viande n'a pas arrêté sa douloureuse valse sur le marché.

Deux mille francs pour le kilogramme de viande de b?uf à Abidjan.

Trois milles cent francs le kilogramme de la viande de mouton.

Une augmentation de près de 50% des prix de la viande sur le marché ivoirien en moins de deux années.

La viande, dit-on, n'est aujourd'hui plus à la portée de tous.

A Bouaké (centre) et à Korhogo (nord), des zones riches de la filière bétail, le prix du kilogramme se négocie autour de 1600 francs CFA.

"Manger de la viande devient un luxe dans ce pays", indique un jeune étudiant.

Dans certains restaurants, les cartes sont revues et les prix réaménagés.

Ailleurs, quelques modestes chefs cuisiniers coupent court. À défaut de faire monter le prix de leurs plats dédiés à une clientèle modeste, ils font tout simplement le retrait de deux ou trois morceaux de viande de leurs sauces.

Les foyers, eux, se tournent vers le poisson, notamment le chien-chat dont le kilo se négocie au plus fort à 1000 francs contre 800 sur la plupart des marchés.

D'ici peu, nous risquons de manger que du poisson mangne ?ndlr : poisson séché' parce que le prix du poisson frais même ne nous arrange pas , déplore Akissi N'cho, ménagère.

GN/AEO/DCD/08

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