mardi 5 août 2008 par Fraternité Matin

La salle des congrès de la Bourse du travail de Treichville a refusé du monde récemment. Et pour cause, la communauté des bouddhistes de Côte d'Ivoire, regroupés au sein de la Soka Gakkai internationale (S.G.I.), avec à sa tête, son guide, M. André Déazon, y a célébré un homme de science. Il s'agit de M. Diabaté Moustapha, professeur titulaire d'économie du développement et inventeur de l'indicamétrie, lauréat du prix Ikéda pour la culture et l'éducation. Le prix attribué et l'hommage que les bouddhistes venus de toutes les contrées du pays ont ainsi tenu à rendre au Pr. Diabaté, sont, selon le DG de la S.G.I. André Déazon, à la dimension de l'?uvre scientifique réalisée par cet homme du 3ème âge. L'indicamétrie, telle qu'inventée par Pr. Diabaté Moustapha, vient non seulement soutenir la science de l'Occident, mais la compléter en amont en prenant en compte tous les indicateurs irrationnels d'appréhension. L'indicamétrie mathématise tous les facteurs invisibles pour les mettre au service du visible. André Déazon qui a permis au père fondateur de cette science de mieux l'expliquer à travers la projection d'un film, a simplement conclu sa définition de l'indicamétrie en ces termes: Si la vie peut être considérée comme un livre, alors c'est l'alphabet indicamétrique seul qui en permet la lecture correcte. Grâce à cette lecture, il est aujourd'hui possible de connaître son taux de couverture spirituelle, de générosité, d'honnêteté, de solidarité. Un dirigeant politique peut connaître son taux de bonne gouvernance.
Cette recherche qui apporte davantage à la science universelle interpelle les bouddhistes, et particulièrement les membres de S.G.I. ? CI qui font de la performance leur leitmotiv.



Landry Kohon

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