Le leader des républicains n'a pas boudé son plaisir, hier, à l'occasion de la célébration de l'an 1 de la Flamme de la paix. Venu presque incognito à cette fête de la paix, Alassane Ouattara a été le plus ovationné des acteurs politiques ivoiriens présents à Bouaké.
C'est à bord d'un avion de l'Onuci, aux environs de 10 heures, en compagnie de l'ambassadeur de la France André Janier, de Young Jin Choi, représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, de l'ex-Premier ministre Seydou Elimane Diarra et de certains de ses proches collaborateurs, notamment Amadou Gon, Adama Toungara, Eric Taba, que le président du Rdr a mis pieds à l'aéroport de Bouaké, peu après l'arrivée du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo.
Le tarmac étant occupé par l'aéronef de ce dernier l'équipage était obligé de débarquer les passagers en bout de piste. Alassane Dramane Ouattara (ADO) a rallié ensuite la salle d'attente. Le service du protocole l'a conduit sous les feux de la presse à la salle d'honneur.
Au stade municipal où a eu lieu la prière ?cuménique, une heure plus tard, l'évocation de son nom fait monter la température. A chaque fois qu'un intervenant fait référence au ?'Premier ministre Alassane Ouattara'' dans son allocution, ce sont des applaudissements nourris qui fusaient du stade. Même le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, s'en est rendu compte lorsqu'il remerciait les autorités venues participer à la rencontre.
Les choses vont aller crescendo jusqu'à la fin de la prière. Alors que le leader des républicains veut regagner le Ran-hôtel pour le déjeuner, ses militants amassés dans le stade veulent coûte que coûte l'accompagner. C'est sous l'escorte des Bérets verts que Ado et Bédié vont regagner leurs véhicules.
Toujours, sous la même escorte des agents de sécurité du président Bédié et des soldats commis à sa sécurité, la foule va accompagner Ouattara jusqu'à l'hôtel, distant de 3 kilomètres environs en scandant des ?'ADO ! ADO ! ADO''. Le véhicule n'ayant pas de toit ouvrant, le président du Rdr va ouvrir par moment la portière pour saluer ses admirateurs. Les motos vont l'escorter avec qu'au Ran-hôtel. Une fois à l'intérieur de l'hôtel, nombre d'entre eux vont continuer d'attendre, cette fois-ci, pour le conduire jusqu'à l'aéroport.
Allah Kouamé
Correspondant régional