mercredi 16 juillet 2008 par Notre Voie

La grave crise que connaît la filière café-cacao n'a pas eu raison des producteurs. Ils cherchent les voies et moyens pour sortir la filière de l'auberge.
En tout cas, c'est le sens du point de presse organisé hier à Cocody (II-Plateaux) par le Syndicat national autonome des acteurs professionnels de la filière café-cacao. (SYNAPROFCI). Nous avons pris la résolution d'organiser une journée de communication des producteurs de café et cacao les 12 et 13 août 2008 à Abidjan?, a déclaré M. Séa Tahé Vincent, président du SYNAPROFCI. Le principal conférencier qui avait à ses côtés, le secrétaire général du même mouvement syndical, M. Dago Dadié, a motivé la tenue de ces journées qui sont une sorte d'états généraux. Ces journées permettront aux producteurs, d'échanger en vue d'envisager de nouvelles orientations qui fixeraient leur détermination à mener toutes les actions de nature à corriger les tares qui les ont fragilisés jusqu'à ce jour?, a expliqué Séa Tahé Vincent. Et de lancer cet appel : Nous invitons tous les acteurs de la filière à porter un intérêt particulier et adhérer à ces journées par lesquelles, les producteurs de café et de cacao de Côte d'Ivoire traduiront leurs sentiments de solidarité et de soutien, et soumettront des doléances et des propositions objectives au chef de l'Etat, Laurent Gbagbo?.
La deuxième information fondamentale livrée par le Synaprofci est relative à la création sous peu d'un observatoire au niveau des producteurs. Nous organisons sous la présidence du président du conseil national des producteurs de café et de cacao, M. Bléhoué Aka Georges, la mise en place d'un observatoire des producteurs, le 22 juillet 2008?. Pour le conférencier qui donne cette information, cet outil devra conduire les activités des organisations professionnelles agricoles de la filière dans un esprit de régulation et de transparence?, de sorte à maîtriser la production, la qualité et la commercialisation des cultures pérennes. Le conférencier n'a pas passé sous silence les perturbations dans la filière, à la suite de la mise sous mandat de dépôt de leurs principaux dirigeants?. Ce qui selon lui, n'est pas une fatalité.






Félix Teha Dessrait dessrait@yahoo.fr

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