vendredi 4 juillet 2008 par Notre Voie

Le développement communautaire et l'insertion des jeunes dans le tissu social ont fait l'objet d'un échange entre les étudiants de l'Université de l'Atlantique et l'ambassadeur d'Israël Daniel Kedem. Cette conférence, qui a eu lieu récemment au campus I de ladite université, a permis à travers l'expérience israëlienne, d'avoir une approche du développement.
Selon le conférencier, le désespoir de la jeunesse dû au manque de lisibilité en l'avenir, l'absence de classe moyenne pour faire marcher les industries et le pays, et la notion d'Etat encore mal cernée par les populations, sont autant de freins au développement des pays du tiers-monde.
Il faut donner un espoir à la jeunesse en lui permettant de se prendre en charge. La jeunesse est désemparée parce qu'il n'y a pas d'étape pour passer à la classe dirigeante. Les stages sont sans issue et les syndicats, presque inexistants, ne font pas de l'emploi des jeunes une priorité. Vous avez une classe dirigeante avec de grands professeurs et chercheurs, mais pas de classe moyenne. A quoi peu servir un ingénieur s'il n'y a pas d'ouvriers qualifiés ? C'est la classe moyenne qui est dans les usines et les entreprises. Alors qu'elle demeure inexistante dans votre pays. Et cela est un problème pour le développement?, a relevé S.E Daniel Kadem.
Le développement, c'est une question d'éducation, de mentalité et de travail communautaire?, a-t-il ajouté.





Djè Abel

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