vendredi 20 juin 2008 par Fraternité Matin

A une semaine du second tour du scrutin présidentiel, la situation devient préoccupante. A l'approche du second tour de la présidentielle fixé au 27 juin, le régime multiplie les mesures pour neutraliser l'opposition. Le secrétaire général du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Tendai Biti, a été inculpé de subversion, note l'AP. Le dossier rédigé par la police souligne que l'accusé encourt la peine capitale. Pour complot en vue de truquer le résultat des élections générales du 27 juin en versant à des agents électoraux des pots-de-vin, insultes au président Mugabe et publication de fausses nouvelles. Morgan Tsvangirai, le leader du MDC, a été appréhendé cinq fois, ces deux dernières semaines. Quand plusieurs députés du Mouvement pour le changement démocratique ont été arrêtés. Douze corps torturés ont été découverts, par ailleurs, dans le pays, selon Amnesty International, cité par l'AFP. Pour l'ONU, la majorité des exactions pouvaient être attribuées aux partisans du Président Mugabe. Ce que réfute le pouvoir de Harare qui rejette la responsabilité de ces événements malheureux sur le MDC. Lundi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait estimé que l'environnement n'était pas propice à la tenue d' élections crédibles au Zimbabwe. Ces développements de la vie socio-politique zimbabwéenne ont poussé les leaders de l'Afrique australe à exprimer, jeudi, pour la première fois, leur inquiétude. En effet, emboîtant le pas au secrétaire général de l'ONU, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), composée de 14 pays, a fait part de sa crainte que les élections au Zimbabwe ne (soient) ni libres, ni équitables . En raison de la situation politique et économique dans le pays.



Ernest Aka Simon

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