vendredi 23 mai 2008 par Le Patriote

Tout est bien qui finit bien. Le ciel des relations entre Zakaria Koné et ses amis qui s'était momentanément obscurci, est entrain, petit à petit, de se dégager. Le Com-Zone qui avait été débarqué de son poste à l'issue de son absence lors de la cérémonie de regroupement de ses éléments à Kani, est sur le point de regagner ?'sa famille''. En tout cas, les portes de ?'sa maison familiale'' ne lui sont pas hermétiquement fermées. La preuve, il n'a pas rompu les amarres avec les siens. Et c'est le porte-parole des Forces nouvelles Konaté Sidiki lui-même qui le dit. Dans un entretien accordé hier à votre quotidien préféré, le ministre du Tourisme met les points sur les i : Zakaria se trouvait à l'extérieur d'après les dernières informations au moment où la décision était prise. Et nous sommes en train de travailler pour que Zakaria revienne à Bouaké. Déjà, nous avons des informations précises sur l'endroit où il se trouve et je peux vous assurer qu'il est en communication permanente avec le Secrétaire général. Il a accepté sa sanction. Et nous allons très bientôt l'avoir à Bouaké pour qu'il travaille comme toujours pour les Forces nouvelles. Donc, il n'y aura pas de lien entre ceux qui ont d'autres intentions et Koné Zakaria qui a démontré qu'il travaille pour les Forces nouvelles et nous pensons que très bientôt, son retour va mettre fin à toutes ces spéculations. Fini donc les considérations et autres interprétations du genre ?'Zakaria ne reviendra plus jamais au sein des Forces nouvelles''. Le Premier ministre Guillaume Soro qui est plus que conscient qu'il est engagé dans un processus de paix avec tout le monde ne saurait lui-même cautionner une telle épreuve dans son propre camp. La disponibilité d'esprit du Secrétaire général des Forces nouvelles de pardonner à son collaborateur, son ?'indiscipline'' traduit bien qu'il est véritablement lancé dans le processus de paix. La raison a donc triomphé là où les ennemis de la paix auraient bien voulu que le train déraille pour crier haro sur le baudet. En décidant de faire revenir le Com-Zone à la maison, Guillaume Soro a vu juste. Il a aussi et surtout fait preuve de grandeur d'esprit. Un geste à saluer à sa juste valeur. Car déjouant tous les plans de ceux qui avaient souhaité et même rêvé que les uns et les autres restent campés sur leurs positions. De sorte que le cash se produise. La montagne s'apprête donc à accoucher d'une souris.

Yves-M. ABIET

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