Communiquer et informer la presse pour mieux se faire comprendre. C'est le credo qu'a choisi le Centre d'information de communication gouvernementale. Pour réussir ce pari, sa directrice, Mme Anne-Marie Konan-Payne a initié une tribune intitulée Les Matinales du CICG qui permet à un membre du gouvernement d'échanger avec la presse nationale et internationale en vue de mieux faire connaître son action. Pour cette huitième édition, l'honneur est revenu au ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion d'égrener son programme d'activités. Mme Fatoumata Hamza-Bamba a rappelé que son département est chargé de la mise en ?uvre et du suivi de la politique du gouvernement en matière de reconstruction et de réinsertion. Pour mieux réussir cette mission, elle a révélé avoir initié des tournées dans la zone CNO (Centre-nord, Ouest et Nord-ouest) pour s'imprégner des réalités du terrain. Ce contact avec le terrain, selon Mme la ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion, a permis à son équipe de se rendre compte de la nécessité de restaurer le tissu, économique, social et culturel fortement dégradé. Le ministère dont elle a la charge a, à ses dires, entrepris une série de travaux qui a permis la création du Comité technique pour la reconstruction et la réinsertion et l'élaboration du projet de plan national de reconstruction et de réinsertion qui a été présenté au cours du séminaire organisé par son ministère en avril dernier à Yamoussoukro. Pour la mise en route de ce plan , la ministre a expliqué que une Agence nationale de Reconstruction et de la Réinsertion avec ses dix-neuf antennes régionales et des Comités consultatifs régionaux ont été créés. Mais par souci d'efficacité et d'optimiser les ressources, Mme Hamza-Bamba dit travailler en collaboration avec les autres ministères techniques concernés par le vaste chantier de la reconstruction, de la réinsertion des populations ainsi qu'avec les partenaires au développement. Quant à la mise en oeuvre réelle des grands axes du ministère de la reconstruction et de la réinsertion, elle est prévue selon sa première responsable pour 2009. En attendant son département, dit-elle, entreprend des actions sur le terrain selon l'urgence pour soulager les populations. Pour l'heure, le coût indicatif de ces vastes chantiers est estimé selon les services techniques du ministère de la reconstruction et de la réinsertion, à 2500 milliards de nos francs. Mais pour Mme Hamza-Bamba, tous ces grands projets ne pourront se faire que sur quatre ans.
Jean-Claude Coulibaly