vendredi 16 mai 2008 par Le Patriote

Une loi qui réduisait la notion de la nationalité et de citoyenneté à la tribu et au village. Les élections des Conseils généraux ont été peut-être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. La rétention des cartes nationales d'identité, leur mauvaise distribution et les empêchements au vote, ont fini par achever de convaincre les Ivoiriens sur les intentions réelles du président Laurent Gbagbo et ses camarades qui pourtant, laissaient entendre partout qu'ils étaient venus pour instaurer la démocratie. Or il est une vérité connue : le déficit ou l'absence de dialogue politique fait le lit des extrémistes. Le 19 septembre 2002 n'est que la conséquence d'une politique qui a plus contribué à exacerber les antagonismes internes dont il a hérité. Au lieu de les réduire à défaut de les éradiquer. C'est pourquoi, ce n'est pas faire preuve de mauvaise foi que d'avancer que le vrai père de la guerre, c'est Laurent Gbagbo. A preuve, à sa descente d'avion au lendemain du début de la crise, au lieu d'engager le dialogue avec les ex-rebelles, il a plutôt annoncé qu'il optait pour la solution armée. Faisant des projets de nettoyage de la ville d'Abidjan, avant d'aller libérer Bouaké. La guerre qu'il avait souhaitée de tout son c?ur, par son discours martial, était là. L'occasion de faire cracher le feu, également. Savait-il seulement que les Forces armées nationales de Côte d'ivoire n'avaient pas les moyens de venir à bout des insurgés ? Pour cela il aurait fallu qu'il fût un homme de paix.
JCC

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