Interpellées par les propos des responsables du Front populaire ivoirien, les FN ont demandé à Affi N'Guessan une rencontre de clarification.
Les Forces nouvelles ne sont pas contentes, alors pas du tout. Dans un courrier adressé, hier, au FPI et déposé à son siège, avec ampliation à Bouréima Badini, représentant du facilitateur Blaise Compaoré, et à Choi J.Y, représentant du Secrétaire général de l'ONU, elles demandent, selon leur porte-parole, Konaté Sidiki, joint par téléphone, une séance de clarification. A la suite des attaques dont elles estiment être l'objet de la part du FPI. Sans la nommer, il a fait une allusion à la sortie de Mme Gbagbo (vice-présidente du FPI) qui, dimanche, à Yamoussoukro, a exprimé son désaccord sur les cinq mois envisagés par les FN pour procéder au désarmement de leurs ex-combattants. Les plus hauts responsables du FPI s'adonnent à des attaques et à des agressions contre le Premier ministre Soro Guillaume, les Forces nouvelles et le processus de paix. Etant co-signataires de l'Accord politique de Ouagadougou avec le FPI, nous demandons cette rencontre pour mettre fin à ces comportements. Puisqu'à la longue, cela ne peut être acceptable, a fait savoir Konaté Sidiki. Il pense que ces attaques jettent le trouble dans l'esprit de l'autre camp (Ndlr, l'ex-rébellion), des Ivoiriens dans leur ensemble et même de la communauté internationale.
Il déclare, en outre, que si le FPI ne comprend pas certaines choses, les Forces nouvelles sont prêtes à leur fournir des explications. Mais, elles ne sauraient tolérer que l'on utilise les tribunes pour les livrer à la vindicte populaire.
Emmanuel Kouassi