mardi 18 décembre 2007 par Notre Voie

En visite à Arrah la semaine dernière, le chef de l'Etat Laurent Gbagbo a répondu à ceux qui croient pouvoir faire pression sur l'Etat ivoirien pour l'organisation des prochaines élections.

Nous voulons des élections dans les meilleurs délais. Mais pour nous mêmes et non pour faire plaisir à quelqu'un?.
Le président Laurent Gbagbo a fait cette déclaration le vendredi 14 décembre dernier à Arrah où il était sur invitation du roi des Ahua dans le cadre de la fête des ignames.
Le chef de l'Etat a ainsi cloué le bec à ses détracteurs qui tentaient de faire croire que l'Etat de Côte d'Ivoire subissait une quelconque pression venant de l'extérieur. Ceux-ci, prenant comme toujours leurs rêves pour la réalité et s'appuyant sur la déclaration du président Sarkozy, à savoir que La France n'aura des relations régulières avec la Côte d'Ivoire qu'après les élections", disaient à qui voulaient les entendre que le président français exerçait des pressions sur le Président Gbagbo. En faisant donc cette mise au point, le président Gbagbo met fin au vrai-faux débat suscité par les oiseaux de mauvais augure autour de l'organisation des élections dans son pays.
En effet, tout le monde sait dans ce pays, sauf mauvaise foi, que le président Gbagbo a toujours dit que les élections justes et transparentes auxquelles prendront part même ceux qui n'ont aucun papier régulier constituent la seule voie de sortie de crise pour nous. La volonté du président Gbagbo d'organiser au plus vite des élections répond donc à un seul souci. Celui de normaliser la vie politique de son pays, condition indispensable à la relance économique en vue de la remise sur les rails du train du développement. Ce n'est donc nullement pour normaliser des relations avec un quelconque pays, fusse-t-il la France dont la Côte d'Ivoire est une ancienne colonie.
Le président Gbagbo a d'ailleurs davantage expliqué sa démarche. J'avais écrit au Conseil constitutionnel pour lui dire qu'une partie du pays était occupée par une rébellion armée. Cette institution avait alors dit que, dans ces conditions, on ne pouvait organiser aucune élection. Maintenant que les choses reviennent progressivement à la normale, je fais une tournée dans les zones précédemment occupées pour voir si effectivement il n'y a plus aucun obstacle. Je pourrai alors écrire à nouveau au Conseil constitutionnel qui prendra la décision qui convient?.
Le président Gbagbo n'a donc jamais fait mystère de sa volonté d'organiser au plus vite des élections dans le seul intérêt de son pays. Car il estime que la Côte d'Ivoire doit sortir de la situation de ni paix ni guerre dans laquelle elle se trouve pour s'engager dans la voie de la normalité en se donnant des dirigeants qui pourront gouverner selon le programme sur lequel ils auront été élus. Ceux qui croient que leur salut viendra de l'extérieur perdent leur temps. Le président Gbagbo, ayant parfaitement conscience de ce que les Ivoiriens sont les seuls maîtres du destin de leur pays, reste en parfaite symbiose avec les populations.




Boga Sivori

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