M. Cyprien N'dri Konan, 1er adjoint au maire de Koumassi a animé hier jeudi un point de presse pour informer les militants du Pdci sur la question des menaces proférées par les jeunes des Agoras et Parlements du Fpi de la place Inch'Allah de Koumassi. D'entrée de jeu, le délégué permanent du Pdci-rda de Koumassi a indiqué que ce point de presse tenu ce jeudi 22 novembre avait pour objectif de mettre les uns et les autres au même niveau d'information afin d'éviter le désordre. A cet effet, il est revenu sur le problème qui a suscité la colère des jeunes patriotes au point que ceux-ci ont lancé un ultimatum de 72 heures à l'encontre du Pdci. Il s'agit a-t-il dit de l'incident provoqué par les jeunes des parlements et agoras du Fpi de la Place Inch'Allah de Koumassi, qui le 9 novembre dernier lors des préparatifs de l'arrivée de Bédié, avaient refusé de céder l'espace qu'ils occupent pour l'installation des bâches du Pdci. Cette situation qui a vu la réaction des jeunes du Pdci a occasionné la casse de la sono de ceux du Fpi qui ont ensuite lancé un ultimatum. Aux dires du conférencier, toutes les divergences ont été aplanies le mercredi dernier suite à une rencontre avec le Maréchal Eugène Djué de l'Upltci. Celui-ci, a indiqué, M. Cyprien N'dri, a déploré et condamné l'attitude de ses éléments qui sont allés jusqu'à rejeter l'autorité du maire N'dohi qui leur avait demandé poliment de céder momentanément l'espace en question. Il y en a qui lui ont même demandé de leur produire une demande d'autorisation . Aux dires de l'intérimaire du maire N'dohi, Djué a même demandé à rencontrer le maire dès son retour pour lui présenter ses excuses suite au comportement déshonorant de ses éléments. Ainsi selon le maire Konan Cyprien, les rumeurs d'attaque du maire N'dohi, de saccage de son domicile et de la mairie ainsi que l'agression de sa famille et des militants du Pdci ont été dissipées. C'est pourquoi il a appelé les militants Pdci dans toutes leurs composantes au calme tout en restant vigilants. Il faut entretenir l'esprit de paix en vue de permettre au maire N'dohi de continuer son action de développement qui fait de Koumassi la cité du bonheur partagé a-t-il dit avant d'ajouter qu'à Koumassi, le maire a toujours travaillé sans tenir compte des colorations politiques de la jeunesse. Aussi le conférencier a-t-il averti que malgré leur esprit de paix, ils ne sont pas prêts à voir bafouer l'autorité de leur premier magistrat. Au cours de cette conférence, le maire a été informé sur le fait que les jeunes du Fpi, exigent des taxes à toutes les personnes qui organisent des cérémonies à la Place Inch'llah. Le conférencier a trouvé cela inadmissible. Il compte informer le maire N'dohi dès son retour afin que des dispositions soient prises. Aux dires du conférencier, seule la mairie a l'autorisation requise pour gérer les espaces de la commune.
Benoît Kadjo
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