mardi 20 novembre 2007 par Le Patriote

Le Front Populaire Ivoirien (FPI) veut empêcher, par tous les moyens, le bon déroulement des audiences foraines. Seuls trois cent mille (300 000) personnes, selon Affi N'Guessan, le président de ce parti, sont concernées par les audiences foraines. Tous les moyens sont bons pour y parvenir. Ainsi, après les bavures commises par ses brigades de vigilance qui avaient pour rôle de décourager certains requérants, les militants de ce parti viennent de changer leur méthode de nuisance. Et c'est à Daoukro, que la machine se met en place, certainement pour gagner tout le territoire national, progressivement. En effet, abusant de la naïveté de certains requérants, Kouamé Yao, dit Djaba, président du comité local (Daoukro) de supervision et de l'identification du FPI, s'adonne à la vente des requêtes de jugements supplétifs. Selon nos informations, Kouamé Yao, pour arriver à ses fins, précède le juge Yapi Kacou Michel et son équipe dans les villages qu'ils doivent parcourir. Sur place, il oblige les pauvres paysans à acheter les requêtes de jugements supplétifs à mille (1000) ou deux mille (2000) F CFA. L'homme aurait, par ce procédé, fait plusieurs victimes et découragé d'autres requérants qui ont tout simplement renoncé à leur enrôlement. De file en aiguille, le grappin, selon nos informations, a été mis sur l'indélicat Kouamé Yao. L'affaire est même arrivée sur la table du sous préfet de Daoukro, Ahout Bernard Hubert, depuis le jeudi dernier. Sur place, l'administrateur civil aurait exigé et obtenu la démission du représentant du parti du Président de la République, Laurent Gbagbo. Selon le mode opératoire des audiences foraines, tel qu'adopté par l'ensemble des partis politiques, l'obtention du jugement supplétif qui découle des audiences foraines est gratuite. Les requêtes en question, sont distribuées aux leaders d'opinion qui sont chargés de les distribuer gratuitement aux populations cibles. Le FPI comme à son habitude ne veut pas l'entendre de cette oreille. Il vient par l'activisme de Kouamé Yao, d'en donner la preuve. Le Président avait donc raison de le dire, il y a quelques mois, quand le FPI accusait sans preuve son parti : c'est le tricheur qui crie à la tricherie . Avec l'épisode de Daoukro, le RHDP est appelé à faire preuve de vigilance. Face un adversaire qui entend user de tous les moyens pour biaiser les audiences foraines.
Thiery Latt (Stagiaire)

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