mercredi 14 novembre 2007 par Le nouveau navire

Les armes qui ont servi à tuer, tant en zone gouvernementale qu'en zone des Forces Armées des Forces Nouvelles, depuis le 19 septembre 2002, sont parties en fumée, le 30 juillet 2007, à l'occasion de la cérémonie de la flamme de paix , organisée à cet effet. À partir de cette date qui rentre dans l'histoire de la Côte d'Ivoire, la guerre n'est qu'un lointain souvenir.

Deux discours. Pas plus. Celui du Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume pour planter le décor et rendre l'autorité de l'Etat de Côte d'Ivoire d'une superficie de 322.462km2, à Laurent Gbagbo. Et celui de Laurent Gbagbo pour annoncer à son peuple réuni à Bouaké, baptisée pour la circonstance, capitale de la Paix, que la guerre est finie?. Une cérémonie pleine d'émotions à laquelle les Ivoiriens (nes) du Sud, du Nord, de l'Ouest, de l'Est et du Centre ne voulaient pas rater. Au-delà du contenu des discours, le peuple attend que ses souffrances prennent fin. le premier pari est donc gagné. Parce que les chefs de guerre qui ont dirigé les grandes opérations pendant cette guerre ont rendu leurs armes. Il reste le volet politique. Celui qui doit donner forme à une économie forte. Point n'est besoin d'affirmer à ce jour que l'Economie de la Côte d'Ivoire est exsangue. Elle est même malade de la pratique moyenâgeuse de certains de ses hommes. le Président de la Chambre de commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire, M. Jean-louis Billon, en observateur averti de ce secteur a révélé tout récemment, à travers une interview à nous accordée que notre Economie se porte mal?. Pis, il a touché du doigt le racket des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire (FDSCI), qui, même s'il n'est pas légalisé, est tout comme. Ce qui reste une plaie majeure à laquelle tous ceux qui militent pour un retour définitif à la paix doivent s'atteler. À la fin de cette crise, ce que l'ivoirien doit retenir, c'est qu'au soir du 30 juillet 2007, personne n'a perdu, personne n'a gagné. L'ivoirien doit tout simplement se surpasser et pardonner. Il faut mettre en confiance les opérateurs économiques jusque-là sceptiques. Le Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a maintenant pion sur l'Etat de Côte d'Ivoire. Il lui revient de remettre l'Economie sur les rails. En touchant à la racine les maux qui minent ce secteur, à savoir le racket dans toutes ses formes, la corruption, les délits d'initié et autres maux qui rongent la société ivoirienne. Une Côte d'Ivoire unifiée depuis, le 30 juillet 2007, en présence de 6 présidents frères et amis de la Côte d'Ivoire pour la soutenir afin de sortir de cette crise, un pas a été franchi. Il revient à Laurent Gbagbo de faire le reste pour le bonheur des Ivoiriens et des Opérateurs Economiques qui n'ont que trop souffert de cette crise.?

SERIBA Koné
seriba67@yahoo.fr

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