mercredi 14 novembre 2007 par Fraternité Matin

Le président du Pdci a échangé avec l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire. L'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, André Janier, a estimé, hier, que les Ivoiriens attendent des signes forts pour se persuader que le processus de sortie de crise suit son cours et est capable de les conduire à la paix. Le peuple ivoirien a besoin de preuves concrètes et précises que les choses avancent pour conserver l'espoir (que l'Accord de Ouagadougou apportera la paix, ndlr) qui débouche sur la confiance?, a déclaré le diplomate français. Alors qu'il était interrogé par la presse au terme d'une audience d'une trentaine de minutes avec le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, à son domicile de Cocody. La communauté internationale continue à soutenir l'Accord de Ouagadougou, a ajouté M. Janier, mais engage en même temps les parties à l'accord, et tous les Ivoiriens en général, sur la nécessité d'appliquer tous les termes et toutes les phases dudit Accord?. L'hôte de M. Bédié a toutefois dit comprendre les obstacles, les freins, les difficultés? que rencontre l'application de l'accord issu du dialogue direct. La communauté internationale et la France, a précisé le diplomate, disent qu'il faut que les Ivoiriens, tous ensemble, se resserrent les rangs pour franchir ces obstacles et dans toute la mesure du possible essayer de maintenir les délais, même si évidemment c'est impossible de les maintenir à un jour près. Mais il ne faut pas accumuler les retards?. D'autant que, a expliqué André Janier, la population a placé tout son espoir dans ledit accord. M. Janier a relevé que sur l'état d'avancement du processus de paix, l'état d'application de l'Accord de Ouaga et la façon dont le président voit se réaliser les prochaines échéances?, les analyses de Henri Konan Bédié et les siennes correspondent à peu près?.

Pascal Soro

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