mercredi 14 novembre 2007 par Le Nouveau Réveil

Le porte-parole du Premier ministre, M. Méïté Sindou, a animé hier son deuxième point de presse à la Primature au Plateau. Deux points étaient à l'ordre du jour. Abordant le point de l'identification générale de la population, Méïté Sindou a rappelé que la réunion du comité d'évaluation et d'accompagnement de l'accord de Ouaga a désigné l'opérateur technique de l'identification. SAGEM, Méïté Sindou a indiqué que les signataires sont convenus de signer un accord complémentaire, déjà prêt, rédigé par le soin de la facilitation. Les audiences foraines
Selon Méïté Sindou, à la date du 10 novembre 2007, 34764 jugements supplétifs ont été accordés sur 36851 demandes avec 1091 demandes rejetées. Ces statistiques, a-t-il indiqué, sont valables malheureusement pour les 25 équipes déployées sur le terrain depuis le 25 septembre 2007. "Je dis bien malheureusement parce qu'un schéma de redéploiement des équipes est établi. Les équipes sont constituées, elles sont complètes. Le redéploiement de l'administration est fait puisque les sous-préfets ont rejoint leurs circonscriptions et tout est prêt sauf bien malheureusement des moyens logistiques. Donc, des moyens financiers". Méïté Sindou poursuivra pour dire que "les 30 équipes, qui étaient prévues pour se mettre en route au 30 octobre, ne sont toujours pas parties () en raison des problèmes de logistique. Aujourd'hui il faut en moyenne une soixantaine de véhicules pour leur mise en route. Mais, je précise que la commande pour les 111 équipes en raison de deux (2) véhicules par équipe a été déjà effectuée par le gouvernement chez un concessionnaire. Donc 222 étaient déjà en attente. 63 véhicules ont été livrés mais, c'est quand même près de 4 milliards que l'Etat doit débourser. C'est que l'Etat est obligé de chercher et de trouver au compte-gouttes. Si mes statistiques jusqu'à ce matin (NDLR : hier matin) sont fiables, l'Etat n'avait pu s'acquitter encore que de la moitié de cette manne et il reste encore près de 2 milliards à engager sur les moyens logistiques nécessaires pour faire avancer notablement le processus des audiences foraines".
La date des prochaines élections
Le porte-parole du Premier ministre, au regard des délais annoncés par le facilitateur, la CEI, etc. déclarera que "tous ces délais ne sont que des délais indicatifs. Nul aujourd'hui ne peut avoir la prétention de maîtriser totalement le calendrier et les contingences et même les desiderata du processus en cours. Personne ne peut dire que nous avons totalement la maîtrise de la situation. Le Premier ministre sert par anticipation et c'est l'objet de certaines mesures que j'ai évoquées pour la consolidation du processus. Le Premier ministre a compris qu'il fallait aujourd'hui renforcer les conditions psychologiques pour aller à la paix. Bien entendu, cela n'est inscrit dans aucun chronogramme, aucun accord avant l'accord de Ouaga n'avait pris véritablement cela en main, mais aucune résolution de l'ONU, non plus, n'est allée nous dire de façon très précise, le temps qu'il fallait pour briser la méfiance entre les acteurs politiques... Nous avons les yeux rivés vers la facilitation. Mais, tout comme le Premier ministre l'a affirmé hier (NDLR : avant-hier), il a aussi les yeux rivés vers la CEI qui seule a pour prérogatives de donner une date précise pour les élections présidentielles prochaines".
Diarrassouba Sory

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