mardi 13 novembre 2007 par 24 Heures

Hier matin, les élèves réunis au sein de la FESCI ont monté le ton en investissant les établissements secondaires privés pour y déloger leurs camarades. Ils entendent ainsi exprimer leur ras-le-bol face au mutisme des autorités sur la grève des professeurs qui dure depuis le 17 septembre dernier, date de la rentrée scolaire.

Cette intervention inattendue de la FESCI a fortement perturbé les classes dans les écoles privées qui, jusque-là, assuraient les cours.
L'arrêt des cours obtenu, les élèves se sont déportés à la place de la Solidarité pour tenir un meeting.
Objectif : faire entendre leur voix.
Si rien n'est fait pour la reprise dans les écoles publiques, au bout des trois jours de suspension des cours que nous avons décrétés dans le privé, plus personne n'ira à l'école à Abengourou?, ont-ils menacé.
La balle est donc dans le camp des autorités en charge de l'éducation nationale qui doivent prendre cet ultimatum très au sérieux.
D'ailleurs, une importante réunion devant réunir les autorités politiques et administratives, les responsables de l'Education nationale, des enseignants et les parents d'élèves, est convoquée aujourd'hui par le Préfet de Région du Moyen Comoé.
L'objectif de cette concertation est de trouver une solution rapide à la crise de l'école qui secoue la capitale de l'Indénié.


Georges KOUASSI à Abengourou

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