Les médecins en fin de formation ne veulent pas du concours d'entrée à la Fonction publique. Au nom de ses camarades réunis au sein du collectif des médecins chômeurs, Dr Jean Charles Dassé, porte-parole dudit collectif a appelé hier vendredi 2 novembre 2007 au Plateau à la diligence du Chef de l'Etat pour un recrutement ?'spécial'' comme ce fut le cas l'an dernier.
La conférence budgétaire qui a eu lieu en Août dernier, au moment où la grève du Synacass-ci battait son plein, a décidé de la reconduite du concours d'entrée à la Fonction publique des médecins avant toute intégration. Mécontents de cette mesure, Dr Jean Charles Dassé a plaidé pour une intervention du Chef de l'Etat. ?'Le Président de la République est dans le même esprit que nous. En effet, l'année dernière, il s'était indigné que des médecins après de dures années de formation soient au chômage. Or, c'est ce qui va arriver avec le concours prévu cette année car sur 300 que nous sommes, il n'y a que 47 places proposées. Pour éviter cela, nous en appelons donc à la diligence du Chef de l'Etat'', a plaidé Dr Dassé. Pour lui, le déficit de cadres supérieurs de la santé se pose avec acuité et considérant ce fait, il est inconséquent que des médecins formés par l'Etat ne puisse être affectés pour se mettre au service des populations. ?'Nous ne défions pas l'autorité qui a décidé de la reconduite du concours d'intégration des médecins à la Fonction publique. Mais pour nous, il est clair que le concours lui-même est subjectif et fera des frustrés qui seront au chômage. Cela nous apparaît inconcevable d'autant plus que l'Etat a besoin de nos services'', a-t-il avancé. Avant de féliciter le ministre de la Santé et celui de la Fonction publique pour ?'leur écoute qui doit être accompagnée d'une plaidoirie auprès du Chef de l'Etat''. A noter que 1300 médecins avaient accédé en novembre 2006 à la Fonction Publique sans le concours et ce par mesure exceptionnelle du Président de la République.
M.T.T