jeudi 20 septembre 2007 par Le Front

Le monde entier a découvert avec stupeur dans la soirée du 19 septembre 2002 à la télévision 1ère chaîne, le corps du général Guéï étendu sur l'avenue la Corniche, route de Cocody. C'était au journal télévisé de 20 heures. Ce jour-là, le présentateur Lansiné Fofana avait affirmé que l'ancien chef de l'Etat a été tué au front parmi les assaillants qui ont attaqué Abidjan.


Dans la matinée, sur Rfi, Affi N'guessan le Premier ministre d'alors, a affirmé également que Robert Guéï partait à la télévision pour une déclaration de prise de pouvoir d'Etat. Cette information relayée par la presse proche du camp présidentiel prenant du volume de jour en jour dans les agoras et parlements. Tous les partisans de Laurent Gbagbo racontaient dans les coins et recoins du pays et partout à travers le monde que c'est Guéï qui est l'instigateur de la rébellion. Cinq ans après, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Affi N'guessan interrogé hier par Christophe Boibouvier a répondu que Guéï a été pris à la cathédrale. Puis de bégayer et se confondre en ajoutant que les enquêtes vont situer les uns et les autres sur leurs responsabilités. Or donc, Guéï ne partait pas à la télé. Il était bel et bien à l'abri à la cathédrale comme Ado l'a fait à l'ambassade d'Allemagne. Le témoignage d'Affi N'guessan contenu dans un support audio (Cd, cassette) constituera, a, n'en point douter, une pièce à conviction de l'assassinat du père de la 2e république. A suivre.



Déless Goué

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023