L'appel du ministre de l'éducation nationale relatif à la rentrée scolaire n'a pas été entendu par une grande majorité d'élèves et parents d'élèves. Hier lundi 17 Septembre, la plupart des établissements de la ville de Bouaké n'ont pas grouillé du monde. Les lycées et collèges de la ville n'ont ouvert que leurs administrations. Les salles de classes sont restées fermées. Le proviseur du lycée classique 1 de Bouaké M.Zouan Gouandai a indiqué que beaucoup de problèmes demeurent dan les zones Centre, Nord et l'ouest (Cno) et n'ont pas encore trouvé de solutions.Le Proviseur a affirmé ?'qu' Il n'y a pas de budget de fonctionnement, le problème de personnels à redéployer et le cas des enseignants volontaires ne sont encore pas réglés''. Il a également déploré le fait ?'qu'il y a un chevauchement entre l'année scolaire précédente et celle qui commence".
Rencontré au lycée classique 1, un enseignant qui a requis l'anonymat brandit la question des primes comme la clef qui doit ouvrir les portes des classes des établissements:Tant que nous ne percevons pas les primes de corrections des examens qui viennent d'être bouclés, les cours ne reprendront pas s'insurge t-il . Pour sa part le proviseur du lycée Djibo Sounkalo a souligné que beaucoup de choses n'ont pas été achevées l'année dernière : Nous n'avons pas encore tiré les bilans de l'année écoulée a-t-il rappelé. Avant de déplorer?'Le manque d'équipements didactiques dans les établissements. Pour lui, la crise financière que traverse les parents d'élèves, est à ajouter aux difficultés qui ont fait échec à la rentrée scolaire. Du coté du collège St Viateur, la rentrée des classes est fixée au 1er octobre prochain pouvait-on lire sur une affiche. Plusieurs responsables d'établissements estiment que les cours ne débuteront effectivement qu'au début du mois d'octobre.
Par Maïga Idrisssa