Le ministère d'état, ministère du Plan et du Développement a organisé, récemment, un atelier. Pour appuyer les collectivités décentralisées dans la mise en ?uvre et la pérennisation des programmes de développement, le ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement leur a conseillé, comme mode de fonctionnement, la Gestion axée sur les résultats (GAR). C'est pour les former à cette approche dite pragmatique fondée sur une méthodologie de planification participative intégrant des concepts et outils de suivi-évaluation que le ministère a organisé un atelier. Qui s'est déroulé les 13, 14 et 15 août derniers à Grand-Bassam sur le thème : Formation des responsables techniques et élus des collectivités décentralisées au suivi-évaluation des projets de développement selon l'approche GAR.
Selon Sall Mamadou, le directeur du Plan et du développement par intérim, l'atelier a pour but de définir une vision claire de la politique de développement local du gouvernement et de la traduire en actions concrètes. Mais aussi et surtout de mettre à la disposition des collectivités, des outils de gestion dont l'objectivité peut être vérifiée. La formation des participants a été confiée à la Direction de la coordination, du contrôle et de l'évaluation du ministère d'Etat, ministère du Plan et du Développement et au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Mme Anoh, la représentante du représentant-résident du Pnud, a relevé l'importance du thème de l'atelier pour l'acteur du développement qu'est cet organe. Tandis que Kouamé Kouakou Lassina, le directeur de la coordination, du contrôle et de l'évaluation, a insisté, lui, sur les résultats attendus. Il s'agissait, entre autres, pour les participants, de maîtriser au bout des trois jours d'exercice, les concepts et l'utilisation du cadre logique dans la démarche méthodologique de planification/évaluation des projets selon l'approche Gar. Il fallait aussi proposer et valider un système de suivi-évaluation dynamique axé sur les résultats et adapté aux collectivités décentralisées.
Evelyne Aka