lundi 20 août 2007 par Nord-Sud

Pour la première fois, depuis le début de la vague de hausse des prix, le ministère du Commerce a réagi. Vendredi, à l'émission Matin bonheur et dimanche au journal télévisé de 13 heures de la Rti, le Directeur de la métrologie, du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude, Kamissoko Mamadou Ba, est apparu pour justifier les hausses par une mauvaise conjoncture internationale autour des produits concernés. Il s'agit entre autres, du lait en poudre dont le prix est passé de 200 à 400 dollars (environ 200.000 Fcfa) la tonne. Le prix de l'huile brut de palme est monté à 800 dollars (soit 400.000 Fcfa) la tonne tandis que celui du ciment a poussé de 10,5% à cause d'une forte croissance de la demande internationale (30%). Le fret maritime, a poursuivi l'invité qui a augmenté de 69,32%, contribue également à la flambée générale des prix. Il a fait remarquer que les prix du blé, du maïs et du riz ont respectivement grimpé de 59%, 35% et 50%. Les conséquences de ces hausses, a-t-il insisté, ont provoqué une inflation dans la plupart des pays africains et non uniquement en Côte d'Ivoire, où des facteurs internes ont aggravé le phénomène. La fraude, a affirmé M. Kamissoko, a poussé le gouvernement a adopté le scannage des conteneurs dont les frais en rajoutent aux charges des opérateurs. Il a déploré également le mauvais impact du racket qui impose des charges supplémentaires. A propos de la flambée des prix de certains produits réglementés comme le gaz, le collaborateur du ministre Youssouf Soumahoro, propose aux consommateurs de dénoncer les opérateurs qui imposent des marges illégales. Il a rappelé que la petite bouteille de gaz coûte officiellement 1500 Fcfa (6Kg) contre 3500 Fcfa pour la grande (12 Kg).





Djama Stanisla

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